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Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants a clos les travaux de sa 41ème session
Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a clos cet après-midi les travaux de sa quarante et unième session, qui se tenait à Genève depuis le 1er décembre dernier.
Pendant cette session, le Comité, présidé par Mme Fatimata Diallo, a examiné les rapports présentés par la Mauritanie, l’Indonésie et le Honduras au titre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Les observations finales du Comité concernant l’application de la Convention dans ces trois pays seront disponibles prochainement sur la page Internet du site web du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme consacrée aux travaux de cette session.
Dans sa déclaration de clôture, Mme Diallo a rappelé qu’outre l’examen des rapports des trois pays précités, le Comité avait, durant cette 41ème session, adopté et rendu publiques les Recommandations et Observations générales n°38/7 et 39/8 qu’il a adoptées conjointement avec le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, concernant des « Lignes directrices générales et thématiques portant sur l’élimination de la xénophobie contre les migrants et les personnes perçues comme telles ». Ces documents (à consulter sur le site du Haut-Commissariat) appellent notamment à la mise en place de mesures globales dans tous les secteurs – éducation, médias, travail, justice, gouvernance des frontières, protection sociale et politique culturelle – afin de demander que les facteurs structurels de la xénophobie soient éradiqués.
Ces documents réaffirment un message central, à savoir que la xénophobie n'est pas inévitable, a souligné Mme Diallo. La xénophobie peut être prévenue et combattue, et peut être éradiquée grâce à des politiques publiques fondées sur des données probantes, à des discours inclusifs et respectueux, à la participation significative des migrants et des communautés concernées, et à un engagement ferme en faveur du respect des principes d'égalité, de non-discrimination et de dignité humaine pour tous – et ce, alors que trop souvent des stéréotypes nuisibles et des discours trompeurs présentent les migrants comme une menace pour la sécurité nationale, la stabilité économique ou la cohésion sociale, a insisté la Présidente du Comité.
En outre, a poursuivi Mme Diallo, ces Lignes directrices conjointes offrent aux États et aux parties prenantes une occasion unique de revoir leurs lois, politiques et cadres nationaux afin de garantir que les travailleurs migrants et les membres de leur famille, y compris ceux qui se trouvent dans des situations de vulnérabilité et ceux en situation irrégulière, soient protégés contre la xénophobie et d'autres formes de discrimination à chaque étape de la migration.
Enfin, relevant que les migrants en situation irrégulière sont parmi les plus vulnérables à la xénophobie et aux formes croisées de discrimination, Mme Diallo a recommandé qu’en cas d'entrée ou de séjour irréguliers, les États privilégient les alternatives à l'expulsion, notamment les voies de régularisation fondées sur les obligations en matière de droits humains et les considérations humanitaires, telles que les liens familiaux ou communautaires.
La prochaine session du Comité doit se tenir en mai 2026, à une date qui sera précisée ultérieurement.
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Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information ; il ne constitue pas un document officiel.
Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment.
CMW25.011F