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Le Conseil des droits de l’homme achève son débat général sur l’assistance technique et le renforcement des capacités

Compte rendu de séance

 

C’est en entendant les déclarations de nombreuses délégations* que le Conseil des droits de l’homme a achevé ce matin son dernier débat général de la session, entamé hier et consacré à l’assistance technique et au renforcement des capacités.

L’importance de fournir une assistance technique et de renforcer les capacités des États dans le domaine des droits de l’homme a maintes fois été soulignée au cours du débat. Une délégation a souligné le rôle vital de cette assistance pour les pays, notamment ceux qui s’emploient à atteindre les objectifs de développement durable.

Évoquant son expérience en tant que pays bénéficiaire, une délégation a relevé la contribution des programmes d’assistance technique sur les réformes et le renforcement des institutions pour la promotion et la protection des droits de l’homme. D’aucuns ont en outre exprimé leur reconnaissance au Haut-Commissariat aux droits de l’homme pour le soutien qu’il apporte à certains pays afin de leur permettre de participer aux travaux du Conseil.

Compte tenu de son importance, le mandat de coopération technique du Conseil ne doit pas être politisé, a-t-il été souligné. Plusieurs participants ont en effet rappelé que l’assistance et les conseils ne peuvent être fournis que sur demande de l’État bénéficiaire, en consultation avec lui et avec son consentement. L’État bénéficiaire doit aussi pouvoir décider quand cette coopération doit prendre fin, a-t-il été ajouté.

Un véritable appel à la coopération, au partenariat, au dialogue constructif, au respect mutuel, à la responsabilité partagée, à la solidarité internationale, et à l’échange d’expertise et d’expériences a été lancé ce matin.

Une délégation a regretté que ce point de l’ordre du jour soit utilisé pour singulariser les pays en développement. Elle a fustigé les tentatives d’imposer une approche selon laquelle seuls les pays en développement ont besoin de coopération et d’assistance technique, estimant que cela est très éloigné des « dures réalités » auxquelles sont confrontés de nombreux pays développés, y compris les grandes puissances.

Les bailleurs de fonds ont été appelés à soutenir les mécanismes de droits de l’homme des Nations Unies, dont le Haut-Commissariat, ainsi qu’à renforcer le Fonds de contributions volontaires pour la coopération technique dans le domaine des droits de l’homme. Le financement des programmes d’assistance technique doit être dissocié de l’agenda politique des donateurs, a insisté une délégation.

Des délégations ont en outre fait part de leurs points de vue s’agissant des situations dans des pays examinés au titre de ce point 10 de l’ordre du jour.

En fin de séance, les délégations des pays suivants ont exercé leur droit de réponse : Fédération de Russie, Israël, Azerbaïdjan, État de Palestine et Arménie.

Cet après-midi, à 15 heures, le Conseil commencera à se prononcer sur les projets de résolution dont il est saisi pour la présente session, dont les travaux doivent s’achever vendredi.

*Liste des intervenants : Maldives, Royaume-Uni, Maroc, Cuba, Algérie, Gambie, Inde, Bénin, France (au nom d’un groupe de pays), Union européenne (au nom d’un groupe de pays), Soudan, Pakistan, Mozambique (au nom d’un groupe de pays), Iraq, Bahreïn, Pays-Bas, Libye, Jordanie, Koweït, Colombie, Égypte, Lettonie, Thaïlande, Fédération de Russie, Burkina Faso, Arabie saoudite, République-Unie de Tanzanie, Tunisie, Estonie, Venezuela, Philippines, Maurice, Iran, Bulgarie, Suède, Vanuatu, Azerbaïdjan, Arménie, Angola, et Éthiopie.  Ont aussi participé au débat: Public Defender's Office de Géorgie, Baha'i International Community, Institut du Caire pour les études sur les droits de l’homme, Franciscans International, Forum asiatique pour les droits de l'homme et le développement, Maat for Peace, Development and Human Rights Association, Human Rights Information and Training Center, CIVICUS: Alliance mondiale pour la participation des citoyens, Lawyers' Rights Watch Canada, Agence des cités unies pour la coopération Nord-Sud, Human Rights Research League, Maloca Internationale, Union of Northwest Human Rights Organisation, International Support For Human Rights, Human Rights House Foundation, Asociacion HazteOir.org, Forum for Development and Human Rights Dialogue, Rajasthan Samgrah Kalyan Sansthan, International Career Support Association, Global Institute for Water, Environment and Health, Integrated Youth Empowerment - Common Initiative Group (I.Y.E. – C.I.G.), Prahar, Association Miman, Interfaith International, World Barua Organization (WBO), Institute for Human Rights, Elizka Relief Foundation, Institute for Reporters' Freedom and Safety, Tripla Difesa Onlus Guardie - Sicurezza Sociale e Ecozoofila, Ligue pour la solidarité congolaise, et Association droit et talents de femmes.

 

 

Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information ; il ne constitue pas un document officiel.

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HRC23.148F