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Conférence du désarmement ouvre les travaux de sa session de 2021 en se heurtant à l’opposition de la Turquie et de l’Iran aux demandes de participation à ses travaux émanant de trois pays

Compte rendu de séance

 

La Conférence du désarmement a tenu, ce matin, la première séance plénière publique de sa session de 2021, sous la présidence de l'Ambassadeur Marc Pecsteen de la Belgique. Compte tenu des restrictions imposées par la pandémie de COVID-19, la séance s’est tenue de manière virtuelle.

Ce matin, la Conférence a adopté son ordre du jour tel que figurant dans le document CD/WP.630.

La Conférence a ensuite procédé à l’approbation, une par une, des demandes de participation à ses travaux en qualité d'observateurs, pour la session de 2021, émanant des États suivants : Albanie, Angola, Arménie, Azerbaïdjan, Bosnie-Herzégovine, Costa Rica, Croatie, Estonie, Géorgie, Ghana, Grèce, Guatemala, Saint-Siège, Koweït, Liban, Lituanie, Luxembourg, Malte, Monténégro, Macédoine du Nord, Panama, Philippines, Portugal, Qatar, République de Moldova, République tchèque, Serbie, Slovénie et Thaïlande.

L’approbation des demandes se faisant par consensus et la Turquie ayant émis une objection à la demande déposée par Chypre, cette demande a été rejetée. De même, l’Iran s’étant opposé à l’octroi du statut d’observateur à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, les demandes de ces deux pays ont été rejetées.

Ces oppositions de la Turquie et de l’Iran aux demandes de participation en qualité d’observateur émanant de Chypre, de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis ont suscité les interventions de nombreuses délégations : République arabe syrienne, Fédération de Russie, États-Unis, Israël, Égypte, Inde, Allemagne, Équateur, Royaume-Uni, Mexique, Allemagne (au nom de l'Union européenne), Iran, Canada, Maroc, Espagne, Chili, Algérie, Iraq, Tunisie, Australie, France, Bulgarie, Norvège, Turquie, Pays-Bas, Pakistan, Cameroun et Japon.

Les intervenants ont déploré que les travaux de la Conférence s’ouvrent ainsi sur une note négative, de manière contraire aux principes de la diplomatie, du dialogue et multilatéralisme.

La Turquie a rappelé que le statut d’observateur avait été refusé à l’État de Palestine en 2019 par des pays qui invoquent aujourd’hui la défense du multilatéralisme. L’Iran a à son tour demandé aux États ayant critiqué sa décision de ce matin s’ils avaient exprimé les mêmes préoccupations au moment du refus de la demande palestinienne.

La Conférence poursuivra ses travaux cet après-midi à 15 heures, toujours de manière virtuelle. Elle entendra notamment une allocution de Mme Tatiana Valovaya, Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Genève, Secrétaire générale de la Conférence et Représentante personnelle du Secrétaire général de l’ONU auprès de cette instance.

 

DC21.001F