Aller au contenu principal

La Conférence du désarmement tiendra la première réunion publique de sa session de 2021 le 19 janvier

Communiqué de presse

 

La Conférence du désarmement, unique instance multilatérale de négociation dans le domaine du désarmement, tiendra la première séance publique de sa session de 2021 le mardi 19 janvier, à 10 heures, en présence notamment de la Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Genève, Mme Tatiana Valovaya, Secrétaire générale de la Conférence et Représentante personnelle du Secrétaire général de l’ONU auprès de cette instance.

En raison des restrictions imposées par la pandémie de COVID-19, cette première séance se tiendra de manière virtuelle et les travaux de la Conférence pourront être suivis en direct grâce au service de retransmission audio offert par l’ONUG (listen-live.unog.ch).

La session de cette année sera divisée en trois parties se déroulant successivement du 18 janvier au 26 mars, du 10 mai au 25 juin et du 26 juillet au 10 septembre.

La session s’ouvrira sous la présidence de l’Ambassadeur Marc Pecsteen de la Belgique. La présidence de la Conférence est assurée à tour de rôle par chacun des pays membres de cette instance pour une période de quatre semaines de travail, conformément au principe de la rotation suivant l'ordre alphabétique des noms en anglais des pays. Après la Belgique (18 janvier - 12 février), le Brésil (15 février - 12 mars), la Bulgarie (15-26 mars et 10-21 mai), le Cameroun (24 mai - 18 juin), le Canada (21-25 juin et 26 juillet – 13 août) et le Chili (16 août – 10 septembre) assumeront successivement la présidence de la Conférence cette année.

Conformément à l'article 27 de son Règlement intérieur, la Conférence doit adopter en début de session son ordre du jour pour cette année, qui tiendra compte des recommandations qui lui sont faites par l'Assemblée générale des Nations Unies, des propositions faites par ses membres et des décisions de la Conférence. Par ailleurs, sur la base de son ordre du jour, «la Conférence établit au début de la session annuelle son programme de travail, qui comprend un calendrier de ses activités pour la session considérée» et qui tient également compte des recommandations, propositions et décisions émanant de l'Assemblée générale, des États membres de la Conférence et de la Conférence elle-même. Dans les faits, cela fait une vingtaine d’années que la Conférence n’a pas négocié de nouvel instrument juridique. Conformément à l’article 18 du Règlement intérieur, «la Conférence conduit ses travaux et prend ses décisions sur la base du consensus»: c’est donc la règle du consensus qui régit les travaux de cette instance.

La Conférence du désarmement et ses prédécesseurs ont négocié des accords multilatéraux majeurs dans le domaine du désarmement et de la limitation des armements, comme le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, le traité d'interdiction complète des essais nucléaires (qui n’est toujours pas entré en vigueur), la Convention sur les armes chimiques ou encore la Convention sur les armes biologiques.

Depuis de nombreuses années, les questions de fond inscrites à l'ordre du jour de la Conférence sont restées inchangées: cessation de la course aux armements nucléaires et désarmement nucléaire; prévention de la guerre nucléaire, y compris toutes les questions qui y sont liées; prévention d'une course aux armements dans l'espace; arrangements internationaux efficaces pour garantir les États non dotés d'armes nucléaires contre l'emploi ou la menace de ces armes; nouveaux types et systèmes d'armes de destruction massive et armes radiologiques; programme global de désarmement; et transparence dans le domaine des armements.

En 2021, doit se tenir la dixième Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), qui aurait dû avoir lieu en 2020 mais a été repoussée en raison de la pandémie de COVID-19. Les États parties avaient en effet décidé, en 2020, de reporter la Conférence d'examen à une date ultérieure, dès que les circonstances le permettraient, mais au plus tard en avril 2021.

La documentation relative à la session 2021 de la Conférence du désarmement figure à l’adresse suivante : https://meetings.unoda.org/meeting/cd-2021/. Les séances plénières de la Conférence sont enregistrées et peuvent être écoutées à l’adresse suivante : https://conf.unog.ch/digitalrecordings.

Composition de la Conférence du désarmement

Les 65 États Membres de la Conférence sont les suivants: Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Bangladesh, Bélarus, Belgique, Brésil, Bulgarie, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Cuba, Égypte, Équateur, Espagne, États-Unis d’Amérique, Éthiopie, Fédération de Russie, Finlande, France, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran (République islamique d’), Iraq, Irlande, Israël, Italie, Japon, Kazakhstan, Kenya, Malaisie, Maroc, Mexique, Mongolie, Myanmar, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pays-Bas, Pérou, Pologne, République arabe syrienne, République de Corée, République démocratique du Congo, République populaire démocratique de Corée, Roumanie, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, Sénégal, Slovaquie, Sri Lanka, Suède, Suisse, Tunisie, Turquie, Ukraine, Venezuela (République bolivarienne du), Viet Nam et Zimbabwe.

 

DC21.001F