Fil d'Ariane

Le Conseil des droits de l’homme tiendra sa soixantième session ordinaire au Palais des Nations de Genève du 8 septembre au 8 octobre

Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies tiendra sa soixantième session ordinaire du 8 septembre au 3 octobre 2025 dans la Salle des Assemblées et, du 6 au 8 octobre, dans la salle XVI du Palais des Nations à Genève.
La session s’ouvrira le lundi 8 septembre à 10 heures sous la présidence de l’Ambassadeur Jürg Lauber, Représentant permanent de la Suisse auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.
Durant près de cinq semaines de session, le Conseil examinera plus de soixante rapports présentés par le Secrétariat des Nations Unies et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, des experts des droits de l'homme et d’autres organes d’enquête concernant de nombreux thèmes et intéressant la situation des droits de l'homme dans plus de quarante pays. Au total, le Conseil tiendra quelque 37 débats interactifs avec le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, M. Volker Türk, des titulaires de mandats au titre des procédures spéciales, des mécanismes d’experts et organes d’enquêtes, et des représentants d’autres organes.
Le premier jour de la session, le Haut-Commissaire présentera la mise à jour de son rapport annuel sur les situations des droits de l’homme dans le monde. Le Conseil tiendra, dans ce contexte et le même jour, deux débats élargis avec, respectivement, le Mécanisme d’enquête indépendant pour le Myanmar et le Haut-Commissaire, qui présentera un rapport sur la situation des droits humains des musulmans rohingya et d’autres minorités dans ce pays ; avec le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Afghanistan et avec le Haut-Commissariat, lequel présentera un rapport comprenant un état des lieux des règlements et « lois » des Taliban qui entravent la jouissance des droits de l’homme.
Le 8 septembre, sont également prévus un dialogue autour d’un rapport du Haut-Commissariat sur les progrès réalisés en matière de réconciliation, d’établissement des responsabilités et de promotion des droits de l’homme à Sri Lanka, ainsi que l’examen du rapport de la mission internationale indépendante d’établissement des faits pour le Soudan. Un autre dialogue élargi aura lieu le 9 septembre avec la mission d’établissement des faits chargée par le Conseil d’enquêter sur les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises dans l’est de la République démocratique du Congo, avant que ne se tienne le débat général sur le rapport du Haut-Commissaire.
Le débat général sur la situation des droits de l’homme en Palestine et autres territoires arabes occupés aura lieu le lundi 29 septembre. Le même jour, le Conseil examinera un rapport du Haut-Commissaire concernant l’application de la résolution 31/36 du Conseil sur les colonies de peuplement israéliennes dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et le Golan syrien occupé.
S’agissant d’autres situations, le Conseil entendra un compte rendu oral de la Commission d’enquête internationale indépendante sur l’Ukraine (19 septembre), avant de se pencher, au titre des activités d’assistance technique et de renforcement des capacités, sur les conclusions du rapport du Haut-Commissariat sur la situation des droits de l’homme dans ce même pays (3 octobre). Le Conseil entendra, le 19 septembre, un compte rendu oral du Groupe d’experts indépendants sur la situation des droits de l’homme au Bélarus et dialoguera, le lundi 22 septembre, avec la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme en Fédération de Russie.
Concernant la situation des droits de l’homme au Nicaragua, le Conseil sera saisi d’un rapport du Haut-Commissaire (19 septembre) et d’un compte rendu oral du Groupe d’experts des droits de l’homme sur ce pays (22 septembre). Le dialogue avec la mission internationale indépendante d’établissement des faits sur la République bolivarienne du Venezuela aura lieu également le 22 septembre. Sont en outre prévus, le même jour, un dialogue élargi autour d’un rapport du Haut-Commissaire concernant la République populaire démocratique de Corée et la présentation d’un compte rendu oral de la Commission d’enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne. Le débat général sur ces « situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent l’attention du Conseil » aura lieu le 23 septembre.
Pour ce qui est de l’assistance technique, le Conseil dialoguera, le 2 octobre, avec le Haut-Commissaire sur la situation des droits de l’homme en Haïti avec la participation de l’expert qu’il a nommé pour ce pays, de même qu’avec les Experts indépendants respectivement chargés de la situation des droits de l’homme en République centrafricaine et de la situation des droits de l’homme en Somalie. Le Conseil sera aussi saisi d’un rapport du Haut-Commissariat concernant l’assistance technique et le renforcement des capacités en Libye.
Le 3 octobre sera consacré à des dialogues avec le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme au Cambodge ainsi qu’avec le Haut-Commissaire au sujet de son compte rendu – déjà mentionné – concernant l’Ukraine ; de même qu’à la présentation de plusieurs autres rapports concernant le Cambodge, le Yémen et le programme de conseillers et conseillères pour les droits de l’homme du Haut-Commissaire. Le débat général sur l’assistance technique viendra terminer les travaux de cette journée.
Pendant cette session, le Conseil sera d’autre part saisi de nombreux rapports préparés à sa demande par les experts des procédures spéciales (rapporteurs spéciaux, experts indépendants et groupes de travail) auxquels il a confié des mandats portant sur les thèmes suivants : droit à la vérité (10 septembre) ; formes contemporaines d’esclavage (12 septembre) ; ordre international démocratique et équitable (12 septembre) ; utilisation de mercenaires comme moyen de violer les droits humains (15 septembre) ; droit à l’eau et à l’assainissement (15 septembre) ; substances et déchets dangereux (15 septembre) ; disparitions forcées (16 septembre) ; détention arbitraire (16 septembre) ; droits humains des personnes âgées (17 septembre) ; et droits des paysans(17 septembre).
Le Conseil dialoguera avec le Rapporteur spécial et le Mécanisme d’experts sur le droit au développement le 10 septembre. Le 18 septembre, le Président du Conseil économique et social rendra compte des débats lors du plus récent Forum politique de haut niveau pour le développement durable, avant que le Groupe de travail sur le droit au développement ne fasse rapport sur les travaux de sa vingt-sixième session.
Le 12 septembre, le Conseil tiendra une réunion-débat consacrée aux effets des mesures coercitives unilatérales et de leur application excessive sur le droit à l’alimentation et la sécurité, avant de dialoguer avec la Rapporteuse spéciale chargée de cette question.
Le Conseil sera saisi, les 17 et 18 septembre, entre autres rapports thématiques, d’un rapport du Secrétaire général sur les droits de l’homme et les changements climatiques ; de deux rapports du Haut-Commissaire sur la réalisation des droits au travail et à la sécurité sociale dans le secteur non structuré de l’économie, et sur l’exercice du droit à la vie privée à l’ère numérique ; du rapport annuel du groupe de travail chargé d’élaborer un cadre relatif à la réglementation des sociétés militaires et de sécurité privées ; et d’un compte rendu par le Président de la Commission de consolidation de la paix. Le débat général sur la promotion et la protection de tous les droits de l’homme se tiendra le 18 septembre.
S’agissant de la lutte contre le racisme, le Conseil dialoguera, le mercredi 1er octobre, avec le Groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine et avec l’Instance permanente pour les personnes d’ascendance africaine. Il dialoguera ensuite avec le Haut-Commissaire et le Mécanisme international d’experts indépendants chargé de promouvoir la justice et l’égalité raciales dans le contexte du maintien de l’ordre. Le Conseil entendra, de plus, la présentation de rapports établis par le Groupe d’éminents experts indépendants sur la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, et par le Comité spécial chargé d’élaborer des normes complétant la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, avant de tenir le débat général sur ces questions
Les questions relatives aux droits des peuples autochtones seront abordées par le biais d’un dialogue avec le Rapporteur spécial sur cette question le 23 septembre puis, le 24 septembre, lors d’une réunion-débat traitant des « droits des peuples autochtones dans le contexte d’une transition juste vers des systèmes énergétiques durables » et d’un dialogue avec le Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones.
Un dialogue avec le Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme aura lieu le 24 septembre, après la présentation d’un rapport du Secrétaire général sur « la coopération avec l’Organisation des Nations Unies, ses représentants et ses mécanismes dans le domaine des droits de l’homme ». Le débat général consacré aux organes et mécanismes chargés des droits de l’homme est prévu le 25 septembre. Le débat général sur le suivi et l’application de la Déclaration et du Programme d’action de Vienne aura lieu pour sa part le 30 septembre.
Enfin, dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU), le Conseil examinera, du 26 au 29 septembre, les rapports issus des travaux menés par son Groupe de travail chargé de l’EPU portant sur quinze pays : Kirghizistan, Kiribati, Guinée, République démocratique populaire lao, Espagne, Lesotho, Kenya, Arménie, Guinée-Bissau, Suède, Grenade, Türkiye, Guyana, Koweït et Nicaragua. Le débat général sur l’EPU aura lieu le 29 septembre dans l’après-midi
Pendant cette session, le Conseil tiendra en outre des réunions-débats consacrées à la lutte contre la discrimination, la violence et les pratiques préjudiciables à l’égard des personnes intersexes (15 septembre) ; au rôle des jeunes dans la promotion de sociétés pacifiques et la création d’un environnement propice à la jouissance des droits de l’homme par tous (16 septembre) ; et à la prise en compte des questions de genre dans tous les travaux du Conseil et ceux de ses mécanismes (30 septembre).
Les trois derniers jours de sa session, du lundi 6 au mercredi 8 octobre, le Conseil se prononcera sur les projets de décision et de résolution qui lui seront soumis concernant les questions examinées pendant la session. Il élira de plus sept membres de son Comité consultatif et, si le mandat d’expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine vient à être prolongé durant cette session, il en désignera le nouveau ou la nouvelle titulaire.
Le programme et l'ordre du jour annoté de la session sont disponibles sur la page Web consacrée à cette soixantième session, page où figure également l'ensemble de la documentation relative à la session (notamment les rapports soumis au Conseil). D'autres ressources sont à trouver sur l'Extranet du Haut-Commissariat aux droits de l’homme. Les débats publics du Conseil sont retransmis en direct sur UN Web TV.
Le Conseil des droits de l'homme est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies créé en 2006 pour renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme dans le monde. Il a succédé à la Commission des droits de l'homme, qui avait été créée en 1946. Le Conseil est actuellement composé de 47 pays membres : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Allemagne, Bangladesh, Belgique, Bénin, Bolivie (État plurinational de), Brésil, Bulgarie, Burundi, Chili, Chine, Chypre, Colombie, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Cuba, Espagne, Éthiopie, France, Gambie, Géorgie, Ghana, Îles Marshall, Indonésie, Islande, Japon, Kenya, Koweït, Kirghizistan, Macédoine du Nord, Malawi, Maldives, Maroc, Mexique, Pays-Bas (Royaume des), Qatar, République de Corée, République démocratique du Congo, République dominicaine, Roumanie, Soudan, Suisse, Tchéquie, Thaïlande et Viet Nam.
Outre M. Lauber, Président, le Bureau du Conseil est composé, pour l’année 2025, de quatre Vice-Présidents : Mme Salma Rasheed (Maldives), Mme Claudia Fuentes Julio (Chili), M. Paul Empole Efambe (République démocratique du Congo), également Rapporteur, et M. Răzvan-Victor Rusu (Roumanie).
N.B. : toutes les dates indiquées dans le présent communiqué sont celles qui figurent dans le programme de travail provisoirede cette session et sont par conséquent sujettes à changement. Vous pouvez suivre les dernières mises à jour du programme de travail en temps réel sur l’application Sched.
Pour toute information complémentaire et pour toute demande émanant des médias, merci de bien vouloir écrire à Pascal Sim (simp@un.org) et Matthew Brown (matthew.brown@un.org).
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Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel.
Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment.
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