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LE COMITÉ POUR L'ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION RACIALE A CLOS LES TRAVAUX DE SA QUATRE-VINGT-DOUZIÈME SESSION

Communiqué de presse
Il a adopté ses observations finales sur les rapports de la Finlande, de la République de Moldova, de l'Arménie, du Kenya, de Chypre et de la Bulgarie

Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale a conclu cet après-midi les travaux de sa quatre-vingt-douzième session, qui se tenait au Palais Wilson, à Genève, depuis le 24 avril et au cours de laquelle il a examiné les rapports présentés par la Finlande, la République de Moldova, l'Arménie, le Kenya, Chypre et la Bulgarie sur les mesures prises par ces six États parties pour donner effet aux dispositions de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

Les observations finales du Comité concernant chacun de ces rapports seront disponibles dans le courant de la semaine prochaine sur la page Internet consacrée à la session. Les comptes rendus des séances publiques de cette session sont disponibles sur le site Internet du Service de l'information des Nations Unies à Genève.

Durant cette session, outre l'examen des six rapports susmentionnés, le Comité a tenu des séances informelles d'audition de représentants de la société civile concernant la mise en œuvre de la Convention dans les six pays concernés. Il a également tenu une réunion informelle avec les États parties. Le Comité s'est en outre penché sur le suivi de ses observations finales.

Le Comité a par ailleurs examiné à huis clos une plainte individuelle (communication), conformément à la procédure prévue à l'article 14 de la Convention. Par ailleurs, à ce stade, six pays font actuellement l'objet d'une procédure d'alerte rapide et d'action urgente.

Le Comité a enfin adopté son rapport annuel à l'Assemblée générale.

Dans sa déclaration de clôture, la Présidente du Comité, Mme Anastasia Crickley, a souligné le rôle essentiel du Comité en matière de lutte contre la discrimination raciale, tout particulièrement dans la période actuelle ou le racisme revêt des formes extrêmement diverses. Elle a mis en avant l'importance de la Convention dont – a-t-elle insisté – il est essentiel de ne pas en sous-estimer la portée, notamment pour assurer la protection et la promotion des droits des migrants et des demandeurs d'asile qui souffrent aujourd'hui de discriminations.

La Présidente a par ailleurs rappelé le rôle important joué par les groupes spéciaux tels que le Groupe de travail d'experts sur les personnes d'ascendance africaine. Elle a en outre déploré qu'un nombre encore considérable d'États ne présentent pas systématiquement leurs rapports, ou seulement de manière tardive, ainsi que le manque de ressources auquel est confronté le Comité.

Lors de sa quatre-vingt-treizième session, qui se tiendra du 31 juillet au 25 août prochains, le Comité doit examiner les rapports du Canada, de Djibouti, de l'Équateur, du Koweït, de la Nouvelle-Zélande, de la Fédération de Russie, du Tadjikistan et des Émirats arabes unis.


Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

CERD17/012F