Aller au contenu principal

Le Comité des disparitions forcées clôt les travaux de sa vingt-quatrième session, qui a vu l'adoption d'observations sur l'Argentine, l'Allemagne, le Costa Rica et la Zambie

Compte rendu de séance

 

Le Comité des disparitions forcées a clos cet après-midi les travaux de sa vingt-quatrième session, au cours de laquelle il a examiné la situation en Zambie en l'absence de rapport, ainsi que des renseignements complémentaires fournis par l'Argentine et l'Allemagne et le rapport initial du Costa Rica sur la mise en œuvre de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

Les observations finales adoptées en privé par le Comité sur chacun de ces quatre pays pourront être consultées le mardi 4 avril prochain sur la page internet consacrée à la présente session. Le Comité a également adopté des listes de points à traiter concernant les rapports soumis par le Bénin, Malte et la Norvège, en vue de leur examen à l'occasion d'une future session. D'autre part, le Comité a adopté le rapport de suivi sur la mise en œuvre des recommandations prioritaires adressées au Brésil et à la Mongolie.

Le Comité a par ailleurs approuvé un rapport sur la visite qu'il a effectuée en Iraq entre le 12 et le 25 novembre derniers, ainsi qu'un rapport sur les actions urgentes.

Au cours de cette session, le Comité a également adopté en première lecture un projet d'observation générale sur les disparitions forcées dans le contexte des migrations.

Dans une déclaration de clôture, la Présidente du Comité, Mme Carmen Rosa Villa Quintana, a souligné que la présente session marquait le vingtième anniversaire de l'invasion de l'Iraq et le quarante-septième anniversaire du coup d'État en Argentine. Bien que des années se soient écoulées, les familles des victimes de ces événements continuent de chercher leurs êtres chers et luttent pour obtenir justice. Elles doivent pour cela faire face à toutes sortes d'obstacles et bien souvent à des menaces contre leur vie ou leur intégrité physique. Nous ne devons cesser de nous demander comment il est possible que dans tant de lieux sur la planète, on répète sans cesse des crimes aussi horribles que celui de la disparition forcée. Il est temps de passer de la rhétorique à la pratique, a déclaré la Présidente.

Mme Villa Quintana a indiqué qu'à ce jour, 71 États ont ratifié la Convention, dont 30 ont reconnu la compétence du Comité de recevoir et examiner des communications de personnes. Elle a lancé un appel urgent à tous les États pour qu'ils ratifient la Convention. La Présidente a aussi souligné que le Comité a examiné en tout, à ce jour, 46 rapports initiaux et huit renseignements complémentaires, qui ont donné lieu à plus de 800 recommandations à l'intention d'États parties.

Au cours de la séance de cet après-midi, un film a été présenté rendant hommage à toutes les victimes de disparitions forcées.

Le Comité des disparitions forcées doit tenir sa prochaine session à Genève du 11 au 22 septembre 2023.

 

Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information ; il ne constitue pas un document officiel.

Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment.

 

CED23.006F