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Le Conférence du désarmement se penche sur la finalisation des rapports de ses organes subsidiaires

Compte rendu de séance

 

La Conférence du désarmement a tenu, ce matin, une séance plénière publique au cours de laquelle les coordonnateurs de quatre de ses cinq organes subsidiaires ont annoncé qu’ils allaient s’efforcer de finaliser leurs projets de rapport pour les distribuer rapidement afin que, si un consensus se dégage sur ces rapports, ils puissent être adoptés lors d’une plénière vendredi prochain, 19 août.

Le Président de la Conférence, l’Ambassadeur Paul Empole Efambe de la République démocratique du Congo, a indiqué avoir convoqué la plénière de ce matin pour échanger avec les délégations sur la voie à suivre concernant l’adoption des rapports des organes subsidiaires pour cette dernière semaine de sa présidence de la Conférence. Il a souligné qu’il continuait d’accorder la priorité de son mandat et de ses actions, même pendant cette dernière semaine, aux travaux ainsi qu’aux rapports des organes subsidiaires.

« Je travaille en étroite collaboration avec les coordinateurs de ces organes avec qui nous avons institué les réunions pré-plénières à l’instar des réunions des P6+2 et avec les coordinateurs des groupes régionaux. Nous avons tenu notre dernière réunion d’évaluation hier lundi 15 août 2022. Et notre évaluation nous a permis de constater que nous avons deux nouvelles versions des projets des rapports en circulation et trois autres sont en cours de finalisation. Il s’agit des textes proposés par les coordinateurs des Organes subsidiaires 2 et 4, à savoir les Ambassadeurs d’Espagne et de l’Indonésie. », a indiqué le Président de la Conférence. « Pendant que le coordinateur de l’OS 2 a placé le projet sous procédure de silence jusqu’au 19 août 2022, celui de l’OS 4 n’a donné aucune indication sur le délai ou sur toute autre considération par rapport au processus d’adoption », a-t-il précisé.

« Il s’agit-là de deux démarches différentes pour lesquelles nous devons lever les options » a poursuivi le Président de la Conférence. En effet, s’agissant de la première démarche, nous connaissons la position de certains États membres à ce sujet, a-t-il souligné, avant de rappeler que l’article 18 du Règlement intérieur de la Conférence « nous impose de tout adopter par consensus ». « C’est ainsi que j’aimerais suggérer que nous concilions les deux démarches pour raison d’efficacité et de célérité. Pour cela, le processus pour observer et se rendre compte du consensus tel qu’édicté par le paragraphe 5 de la Décision CD/2229 se déroulera en deux étapes », a-t-il indiqué. « La première étape consistera à observer qu’il n’y a plus de remarques et commentaires sur les textes proposés. Pour cela, un délai devra être fixé pour s’en rendre compte », a-t-il précisé. Si dans le délai proposé il se dégage qu’il n’y a effectivement pas de remarques de fond, « nous pourrons alors passer à la deuxième étape en convoquant des informels au niveau des organes subsidiaires afin juste de se rendre compte de façon formelle du consensus dégagé et de permettre aux coordinateurs de transmettre les rapports au Président de la CD pour une adoption formelle par la Plénière conformément au point 5 de la décision 2229/2022 », a expliqué M. Empole Efambe.

L’Indonésie, le Bélarus, le Chili, l’Algérie – en tant que coordonnateurs, respectivement, des organes subsidiaires 5, 4, 3 et 1 – ainsi que l’Italie et la France ont fait des déclarations au cours de cette séance plénière.

La prochaine séance plénière de la Conférence devrait se tenir vendredi prochain, 19 août.

 

Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information ; il ne constitue pas un document officiel.

Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment.

 

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