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Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale tient une journée de discussion générale sur la discrimination raciale et le droit à la santé

Compte rendu de séance

 

Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale a tenu aujourd’hui une journée de discussion générale sur la discrimination raciale et le droit à la santé, prélude à l’élaboration ultérieure d’une future recommandation générale n°37 sur la question.

Cette discussion s’est articulée autour de trois panels successivement consacrés à la discrimination raciale dans la santé telle qu’en font l’expérience les individus et les groupes ; aux obligations juridiques concernant l’interdiction de la discrimination raciale et le droit à la santé en vertu du droit international relatif aux droits de l’homme ; et à la surveillance, l’obligation redditionnelle et les recours s’agissant de la discrimination raciale dans le droit à la santé. Ces trois panels ont été respectivement animés par M. Bakari Sidiki Diaby, Mme Gay McDougall et Mme Chinsung Chung.

Les panélistes du premier panel ont été : M. Iakovos Iakovidis, Représentant permanent adjoint de la Grèce auprès des Nations Unies à Genève ; Mme Sanhita Ambast, de l’équipe de justice économique et sociale sur le droit à la santé d’Amnesty International ; et M. Rodey Kort, haut responsable technique pour les droits de l’homme à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Les panélistes du deuxième panel ont été : Mme Shara Duncan Villalobos, Représentante permanente adjointe du Costa Rica auprès des Nations Unies à Genève ; Mme Shantha Kumari, de la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO); et Mme Christie J. Edwards, Cheffe adjointe en charge de la tolérance et de la non-discrimination au Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Les panélistes du troisième panel ont été : Mme Paola Salwan Daher, Directrice associée pour le plaidoyer mondial au Centre for Reproductive Rights ; M. Maximiliano Nitto, Chef de la Section en charge de la santé, de l’action sociale, de l’éducation et la culture auprès du Bureau du Défenseur du peuple de l’Argentine ; Mme Rossalina Latcheva, Cheffe du secteur de l’antiracisme et de la non-discrimination à l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne ; et M. Michael Windfuhr, Directeur adjoint de l’Institut allemand pour les droits de l’homme et Vice-Président du Comité des droits économiques, sociaux et culturels.

Les délégations de nombreux pays, institutions internationales, institutions nationales des droits de l’homme et autres organisations de la société civile sont intervenus devant ces trois panels.

Dans une déclaration d’ouverture de cette journée de discussion, Mme Beatriz Balbin Chamorro, Cheffe de la Branche des procédures spéciales à la Division de l’engagement thématique, des procédures spéciales et du droit au développement du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, a rappelé que la pandémie de COVID-19 avait montré les inégalités structurelles qui affectaient déjà ceux qui étaient marginalisés et vulnérables à la discrimination raciale. Le racisme systémique reste l’une des causes sous-jacentes de l’accès différencié des personnes et groupes vulnérables aux soins de santé et aux autres services essentiels, a-t-elle souligné.

Le Comité doit clore mardi prochain, 30 août, à 16 heures, les travaux de sa 107ème session.

 

Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information ; il ne constitue pas un document officiel.

Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment.

 

CERD22.015F