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LE COMITÉ DES DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES OUVRE LES TRAVAUX DE SA VINGT-TROISIÈME SESSION

Compte rendu de séance

 

Le Comité des droits des personnes handicapées a ouvert cet après-midi, de manière virtuelle, les travaux de sa vingt-troisième session, en adoptant son programme de travail et son ordre du jour , et en entendant une déclaration de M. Ibrahim Salama, Chef du Service des traités de droits de l'homme au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, ainsi que les interventions de plusieurs représentants d’organisations et institutions internationales et de la société civile.

Dans ses remarques liminaires, M. Salama a reconnu l’extraordinaire travail accompli par les organes conventionnels pendant la crise de COVID-19 afin de mettre en œuvre leurs mandats respectifs dans toute la mesure du possible, en travaillant à distance malgré des défis importants.

La situation actuelle a mis en évidence la vulnérabilité et les risques accrus auxquels sont confrontées les personnes handicapées, en raison de discriminations et d’inégalités enracinées, a souligné M. Salama. Il a félicité le Comité qui – a-t-il observé – travaillera durant cette session sur les droits des personnes handicapées durant la COVID-19 et sur l'élaboration de réponses appropriées dans ce contexte.

M. Salama a ensuite mentionné des faits nouveaux importants concernant les droits des personnes handicapées au sein du système des Nations Unies et au niveau intergouvernemental, rappelant notamment que lors de sa dernière session (le mois dernier), le Conseil des droits de l’homme a adopté des résolutions prorogeant pour une nouvelle période de trois ans les mandats de la Rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées et de la Rapporteuse spéciale sur l'élimination de la discrimination à l'égard des personnes touchées par la lèpre et des membres de leur famille.

M. Salama a également rappelé que l'examen de 2020 de l’ensemble du système des organes conventionnels avait été lancé le 2 juin, en présence de la Haute-Commissaire aux droits de l'homme, Mme Bachelet, laquelle a notamment attiré l’attention sur l'opportunité de s’appuyer, dans ce contexte, sur les nombreuses propositions déjà avancées, y compris par les Présidents d’organes dans leur vision convenue lors de leur réunion de l’an dernier.

Enfin, M. Salama a fait observer que la pandémie continue de persister, avec la possibilité d'une deuxième vague de COVID-19 au cours de la seconde moitié de l'année. Comme on ne peut prédire comment la situation évoluera, les organes conventionnels doivent être préparés à tous les scénarii possibles, y compris le pire des cas où aucune réunion physique, c’est-à-dire en présentiel, ne pourrait plus être convoquée cette année.

Suite à cette déclaration, M. Danlami Umaru Basharu, Président du Comité des droits des personnes handicapées, a rendu compte des activités menées par les membres du Comité depuis la dernière session du Comité.

De nombreux représentants d’organisations ou d’institutions internationales et de la société civile ont ensuite fait des déclarations, soulignant notamment l’importance de promouvoir et protéger plus que jamais les droits des personnes handicapées durant la pandémie de COVID-19 et de les inclure dans les plans de réponse.

Ont ainsi pris la parole : Mme Socorro Flores Liera, Représentante permanente du Mexique auprès des Nations Unies à Genève et Présidente du Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme sur l’accessibilité ; M. Gian Lorenzo Cornado, Représentant permanent de l’Italie auprès des Nations Unies à Genève et Président du Comité de l’assistance aux victimes de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel; M. Ricardo Mena, Directeur du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes ; Mme Catalina Devandas, Rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées ; Mme Ana Lucia Arellano, Présidente d’International Disability Alliance ; ainsi que des représentants du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), de l’Organisation internationale du travail (OIT), du Réseau européen des organismes de lutte contre les discriminations, de Validity Foundation (au nom également de Coordinating Committee COVID-19 Disability Rights Monitor), du Centre for the Human Rights of Users and Survivors of Psychiatry, et du Service de l’action antimines des Nations Unies (UNMAS).

Le Comité se réunira en séance privée jusqu’à la fin de cette session virtuelle, prévue le 4 septembre prochain.

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Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

CRPD/20/01