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LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME ACHEVE SON DÉBAT GÉNÉRAL SUR LES SITUATIONS RELATIVES AUX DROITS DE L’HOMME QUI REQUIÈRENT SON ATTENTION

Compte rendu de séance

Le Conseil des droits de l’homme a achevé, ce matin, son débat général sur les situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent son attention en entendant de très nombreuses organisations non gouvernementales*.

Les organisations qui se sont exprimées ont attiré l'attention du Conseil sur toute une gamme de violations des droits de l’homme commises aux quatre coins du monde. Ont particulièrement été évoquées les violations ciblant les défenseurs des droits de l’homme: afin de lutter contre l’impunité dans ce contexte, le Conseil a notamment été appelé à envisager l’établissement d’une commission d’enquête sur les arrestations arbitraires, les détentions et les assassinats ciblés visant les défenseurs des droits de l’homme.

A l'issue du débat, les pays suivants ont exercé leur droit de réponse : Arabie saoudite, Arménie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Brésil, Egypte, Fédération de Russie, Inde, Iran, Iraq, Grèce, Japon, Lettonie, Liban, Malaisie, Mauritanie, Philippines, République populaire de Chine, République populaire démocratique de Corée, Rwanda, Venezuela et Turquie.


Le Conseil poursuivra ses travaux à partir de 15 heures dans la Salle des Assemblées pour écouter d’autres Etats exercer leur droit de réponse avant d’entendre les présentations de rapports du Rapporteur spécial sur les questions relatives aux minorités, M. Fernand de Varennes, et de la Présidente-Rapporteuse du Forum social, Mme Kadra Ahmed Hassan.

Les débats de cette quarante-troisième session et l’ensemble des interventions auxquelles ils ont donné lieu peuvent être suivis et réentendus en consultant le site UN Web TV.


Fin du débat général sur les situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent l’attention du Conseil

Plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) ont prié le Conseil de braquer les projecteurs sur les violations flagrantes des droits des défenseurs [des droits de l'homme] dans des zones particulières du monde où ceux-ci courent de graves dangers. Une commission d’enquête devrait être mise en place pour faire la lumière sur les arrestations arbitraires, les détentions et les assassinats ciblés visant des défenseurs, a-t-il été réclamé; il faudrait aussi examiner les cas de disparitions forcées dans plusieurs régions.

Les représailles contre des défenseurs des droits de l’homme qui coopèrent, ou ont coopéré avec les mécanismes de l’ONU, ont elles aussi été fortement condamnées, le Conseil étant à cet égard prié de se pencher sur certains cas.

Critiquer un gouvernement est devenu un crime dans de trop nombreux Etats, ont déclaré plusieurs organisations, qui ont mis en garde contre l’application de la peine de mort.

L’assassinat ciblé, le 3 janvier dernier, d’un haut commandant militaire dans une zone qui n’était pas en conflit, a également été condamné du fait qu’il a été commis par un pays tiers en toute impunité et en violation des règles internationales.

A par ailleurs été dénoncée la répression exercée contre des manifestants pacifiques.

D’autre part, qu'elle soit légale ou illégale, la vente d’armes à des Etats traversant un conflit a été condamnée.

Ont également été déplorées les situations dans lesquelles un refuge est offert aux terroristes et extrémistes.

L’attention du Conseil a en outre été attirée sur l’imminence d’une épuration ethnique dans des territoires occupés par des puissances étrangères.

Il a en outre été demandé que soit évalué l’impact des sanctions sur les populations des pays affectés.

La gestion de la crise liée à la COVID-19 va exiger beaucoup d’organisation, a-t-il été souligné, certains encourageant à ne pas oublier que des détenus sont d’ores et déjà infectés [par le coronavirus] dans les prisons. Les Etats africains ont également été exhortés à prendre part aux réunions de l’Organisation mondiale de la santé sur le coronavirus.

Par ailleurs, le Conseil a été prié de s’attacher à résoudre les situations d’apatridie, en particulier celles touchant des enfants. Il lui a également été demandé d'œuvrer à mettre fin à la pratique de l’esclavage, surtout dans les pays où elle relève d’un racisme étatique.

*Liste des intervenants : Fédération internationale des écoles unies, Associaton Dunenyo, Fédération panafricaine des syndicats agricoles, Center for Gender Justice and Women Empowerment, Association pour le développement africain, Women’s International Democratic Federation, Alliance Creative Community Project, Centre Europe-Tiers monde, Centre Khiam de réhabilitation pour les victimes de la torture, Il Cenacolo, Organisation mondiale contre la torture, Service international pour les droits de l'homme, Caritas Internationalis, Africa culture internationale, Christian Solidarity Worldwide, Maat for Peace, Development and Human Rights Association, Congrès musulman mondial, International Human Rights Association of American Minorities (IHRAAM), Disability Association of Tavana, CIVICUS, Mouvement international de la réconciliation, International Association of Crafts and Small and Medium sized Enterprises. International Muslim Women’s Union, Iuventume.V, World Environment and Resources Council (WERC), Fundacion latino americana por los derechos humanos y el desarrollo social, Americans for Democracy and Human Rights in Bahrain, Alsalam Foundation, Association of World Citizens, African Regional Agricultural Credit Association, Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, African Heritage Foundation Nigeria, Action of Human Movement, Centre européen pour le droit, la justice et les droits de l’homme, Villages Unis, Organization for Defending Victims of Violence, Congrès juif mondial, Women’s Human Rights International Association, International Educational Development Inc, Solidarité Suisse-Guinée, Réseau Unité pour le développement de la Mauritanie, Synergie féminine pour la paix et le développement durable, Helsinki Foundation for Human Rights, Edmund Rice International Limited, Commission africaine des promoteurs de la santé et des droits de l’homme, Union internationale humaniste et laïque, Conseil de jeunesse pluriculturelle (COJEP), Association Thendral, Association Adala-Justice, Action pour la protection des droits de l’homme en Mauritanie, International association of Jewish Lawyers and Jurists, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples. Liberation, World Barua Organisation, Center for Organization Research and Education, Conseil mondial de la paix, Human Rights Now, Association pour la défense des droits de l’homme, Community Human Rights and Advocacy Centre, Association pour la protection des droits des femmes et des enfants (APDFE), National Secular Society, ABC Tamil Oli, Non-Violent Radical Party Transnational and Transparty, Global Welfare Association, Association pour l’intégration et le développement durable du Burundi, International Career Support Association, Institut du Caire pour les études sur les droits de l’homme, Association mauritanienne pour la promotion du droit, Association pour le développement humain en Mauritanie, Association pour l’éducation et la santé de la femme et de l’enfant (AESFE), Tamil Uzhagam, Guinée humanitaire, Al Baraem Association for Charitable Work, Le Pont, American Association of Jurists et Iraqi Al-Amal Association.


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