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LE COMITÉ POUR L'ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION RACIALE OUVRE LES TRAVAUX DE SA CENTIÈME SESSION

Compte rendu de séance
Le Comité examinera, jusqu’au 13 décembre, les rapports de la Colombie, du Cambodge, de l’Irlande, de l’Ouzbékistan et d’Israël

Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale a ouvert, ce matin, les travaux de sa centième session – qui se tient jusqu'au 13 décembre au Palais Wilson à Genève – en adoptant son programme de travail et son ordre du jour. Il a aussi entendu une déclaration de M. Simon Walker, Chef de la Section des affaires civiles, politiques, économiques, sociales et culturelles de la Division des traités du Haut-Commissariat aux droits de l'homme.

Durant cette centième session, le Comité examinera successivement les rapports présentés par la Colombie, le Cambodge, l’Irlande, l’Ouzbékistan et Israël concernant l’application, par ces pays, de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

Après avoir souligné le caractère symbolique de cette centième session, le Président du Comité, M. Noureddine Amir, a estimé que par la conviction déployée dans l’exécution de sa mission, le Comité était en mesure de répondre à l’actualité et aux défis du siècle. M. Amir a appelé chacun à faire preuve d’imagination pour mener la lutte contre la discrimination raciale.

M. Walker a quant à lui fait observer que si la menace d'annuler cette session du Comité pour des raisons financières avait certes été écartée, « la situation budgétaire générale demeur[ait] critique, tout comme le manque de personnel ». La situation pour 2020 et au-delà restant incertaine, M. Walker a souligné l'importance de saisir l'occasion de l'examen du fonctionnement de l’ensemble du système des organes de traités, qui doit intervenir en 2020, pour apporter plus de stabilité et des ressources adéquates à ce système.

À ce propos, M. Walker a décrit les efforts déployés – en particulier par le bureau du Comité – en marge de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York pour mieux faire connaître – auprès de l’Assemblée générale – les travaux des organes conventionnels et l'examen de 2020. Il a mentionné à cet égard l’organisation de deux manifestations parallèles tenues sur les thèmes « Perspectives sur l'examen des organes conventionnels 2020 » et « 2020 et au-delà: la vision du système des organes conventionnels ».

Quoi qu’il en soit, « malgré les difficultés auxquelles se heurte le système des organes conventionnels, la lutte contre la discrimination raciale porte ses fruits », a souligné M. Walker, précisant que le Haut-Commissariat avait fait de la non-discrimination l’un de ses six piliers programmatiques. Ces efforts ont contribué à promouvoir la ratification de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale et à améliorer le respect, par les États, de leurs obligations en matière de présentation de rapports, a fait valoir M. Walker. Il a rappelé que l’Angola avait ratifié la Convention le mois dernier (octobre 2019), portant ainsi à 182 le nombre d'États parties à cet instrument.

À l’instar de M. Walker, Mme Verene Shepherd, membre du Comité, a remercié Mmes Fatimata-Binta Victoire Dah, Gay McDougall et Maria Teresa Verdugo Moreno, ainsi que MM. Alexei Avtonomov, Pastor Elias Murillo Martinez et Jose Francisco Cali Tzay, pour leurs contributions aux travaux du Comité depuis plusieurs années: le mandat de ces six membres sortants arrivera en effet à son terme le 19 janvier 2020.

Le Comité entamera l’examen du rapport de la Colombie (CERD/C/COL/17-19) mercredi prochain, 27 novembre, à 15 heures.


Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel


CERD19.019F