跳转到主要内容

Le Conseil tient son débat annuel sur la coopération technique et le renforcement des capacités, axé cette année sur la participation des femmes et l’élimination de la violence à leur encontre

Compte rendu de séance

 

Le Conseil des droits de l’homme a tenu, ce matin, sa réunion-débat annuelle consacré à la coopération technique et au renforcement des capacités, dont le thème cette année est « La coopération technique aux fins de la participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions et à la vie publique et de l’élimination de la violence, pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et les filles ».

Introduisant le débat, Mme Nada Al-Nashif, Haute-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme, a insisté sur le fait que le droit des femmes et des filles à la participation à la prise de décisions et à la vie publique, de même que leur droit de vivre libres de toute forme de violence, étaient au cœur des principes d'égalité des droits et de respect de la dignité humaine. Mme Al-Nashif a mis en avant l’importance, dans ce contexte, d’investir dans l'autonomisation économique des femmes et des filles, ainsi que de renforcer leurs capacités pour qu'elles puissent participer à la vie publique et exercer leur leadership. Elle a présenté l’aide technique apportée par le Haut-Commissariat aux États dans ces domaines.

Ouverte par M. Muhammadou M.O. Kah, Vice-Président du Conseil des droits de l’homme, et animée par Mme Suphatra Srimaitreephithak, Représentante permanente de la Thaïlande auprès des Nations Unies à Genève, la réunion-débat a aussi compté avec des contributions de Mme Shara Duncan Villalobos, Représentante permanente adjointe du Costa Rica ; de Mme Najat Maalla M'jid, Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence à l'encontre des enfants ; et de M. Bafana Khumalo, représentant la société civile, coprésident de la MenEngage Alliance et cofondateur de Sonke Gender Justice.

Mme Duncan Villalobos, s’exprimant sur le cas de son pays, a évoqué en particulier la coopération technique du Costa Rica avec le bureau régional du Haut-Commissariat autour de l'élaboration d'une politique d'accès à la justice pour les peuples autochtones, avec un accent particulier sur les femmes, sur la base d'une recommandation reçue pendant l'Examen périodique universel (EPU).

Mme M’jid, pour sa part, a jugé absolument nécessaire de s'attaquer à la violence sexiste et à la déresponsabilisation des femmes et des filles, de même que de briser les cycles intergénérationnels de la violence. Elle a précisé que son bureau avait réalisé une cartographie des initiatives mondiales menées par les enfants et les jeunes, pour inciter les États et leurs partenaires dans les programmes de coopération technique à encourager et assurer la pleine participation des filles et des jeunes femmes.

M. Khumalo a, quant à lui, plaidé pour des « masculinités positives » qui traitent tout le monde de manière juste, quelles que soient les différences entre les personnes. Il a indiqué que sa propre organisation effectuait une partie de ce travail avec les chefs traditionnels et religieux dans le cadre des efforts visant, par exemple, à mettre fin aux pratiques néfastes telles que les mutilations génitales féminines et les mariages d'enfants.

De nombreuses délégations* ont ensuite participé au débat avec les panélistes. Plusieurs pays ont présenté les mesures qu’ils ont prises en faveur des droits des femmes, notamment en matière électorale, d’emploi, de lutte contre la violence à l’égard des femmes et d’accès aux services sociaux et psychologiques, ainsi qu’en matière de participation à divers processus nationaux et internationaux. Des intervenants ont insisté sur le fait que l’assistance technique ne doit être fournie qu’à la demande des États et dans le respect des principes d’impartialité et de non-politisation.

 

À midi, le Conseil poursuivait l’adoption des documents finals issus de l’Examen périodique universel (EPU), entamé la semaine dernière, en commençant par celui de la République de Moldova, dont il sera rendu compte dans notre communiqué de cet après-midi.

 

Réunion-débat : la coopération technique aux fins de la participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions et à la vie publique et de l’élimination de la violence, pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et les filles

Le Comité était saisi du rapport de la Haute-Commissaire aux droits de l’homme consacré à l’amélioration de la coopération technique et du renforcement des capacités dans le domaine des droits de l’homme afin de promouvoir et protéger les droits des femmes et des filles à une participation pleine et effective à la prise de décisions et à la vie publique et à ne pas subir de violence (A/HRC/50/62, version préliminaire en anglais).

La réunion-débat a été ouverte par M. MUHAMMADOU M.O. KAH, Vice-Président du Conseil des droits de l’homme, et est animée par MME SUPHATRA SRIMAITREEPHITHAK, Représentante permanente de la Thaïlande auprès des Nations Unies à Genève .

Déclaration liminaire

MME NADA AL-NASHIF, Haute-Commissaire aux droits de l’homme ajointe, a déclaré que les droits des femmes et des filles à la participation à la prise de décisions et à la vie publique, ainsi qu'à être libérées de toute forme de violence, sont au cœur des principes d'égalité des droits et de respect de la dignité humaine. Ces droits sont essentiels non seulement pour le plein exercice de tous les droits fondamentaux des femmes et des filles, mais aussi pour la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L' Appel à l'action du Secrétaire général en faveur des droits de l'homme, a rappelé Mme Al-Nashif, met les droits au cœur du développement durable et exhorte la communauté internationale à appuyer les efforts en faveur de l'égalité des droits des femmes et des filles, conformément aux normes internationales en matière de droits de l'homme.

Le rapport préparé pour ce débat met en évidence les actions entreprises par le système des Nations Unies et les organisations régionales pour soutenir les efforts des États Membres dans la promotion et la protection des droits des femmes et des filles. Dans le même esprit, les États qui souhaitent bénéficier du programme de coopération technique des Nations Unies dans le domaine des droits de l'homme sont invités à soumettre une demande d'assistance au Secrétariat du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, a ajouté Mme al-Nashif.

La Haute-Commissaire adjointe a présenté l’action du Haut-Commissariat pour aider les États à traduire les normes et les engagements internationaux en matière de droits de l'homme en cadres juridiques et politiques nationaux. Elle a ainsi cité l’aide apportée aux États pour promouvoir des processus électoraux inclusifs, notamment par le biais d'une assistance technique aux acteurs électoraux.

D’autres axes d’intervention sont l’investissement dans l'autonomisation économique des femmes et des filles – une démarche essentielle pour nourrir leurs aspirations politiques et promouvoir leur engagement public ; ou encore le renforcement des capacités, des compétences et de l'expertise des femmes pour qu'elles puissent participer à la vie publique et exercer un leadership.

Des États ont aidés à générer des recherches, des connaissances et des outils fondés sur des données probantes afin d'éclairer l'élaboration de politiques qui favorisent la participation politique égale des femmes, combattent la violence et garantissent un environnement sûr pour l'exercice de leurs droits. Enfin, des États ont reçu un soutien pour faire en sorte que les femmes et les filles victimes de violence aient accès à des services de soutien complets.

Le débat de ce jour, a dit Mme Al-Nashif, donnera des exemples concrets de coopération technique destinée à faire progresser les droits des femmes et des filles à une participation effective et à vivre à l’abri de la violence.

Déclarations des panélistes

Intervenant en tant que modératrice de la réunion-débat, MME SUPHATRA SRIMAITREEPHITHAK, Représentante permanente de la Thaïlande auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a déclaré que la pandémie de COVID-19 avait compromis certains progrès enregistrés en matière d’égalité entre les sexes et pour l’autonomisation des femmes et filles. C’est la raison pour laquelle la présente réunion-débat a lieu, afin d’étudier la manière de parvenir à l’objectif 5 du Programme de développement durable à l’horizon 2030, relatif à l’égalité entre les sexes et de voir comment s’y prendre, en particulier dans le contexte où les droits des femmes sont menacés au plan international, a-t-elle dit.

La modératrice a ensuite estimé que l’autonomisation et la pleine participation des femmes et filles à tous les processus - et sur un pied d’égalité - sont les conditions du développement, du progrès et de la démocratie. C’est le moyen de réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et ses objectifs, a-t-elle insisté. Il est à espérer que la discussion de ce matin permettra un échange de bonnes pratiques et d’expériences nationales, y compris en ce qui concerne la demande d’assistance technique, a-t-elle indiqué.

MME SHARA DUNCAN VILLALOBOS, Représentante permanente adjointe du Costa Rica auprès des Nations Unies à Genève, a jugé indispensable d’assurer la pleine et meilleure participation des femmes à tous les processus. La reconnaissance des droits des femmes, conformément au droit international, implique que les États et leurs institutions veillent à ce qu'il n'y ait pas de revers qui privent violemment les femmes des acquis historiques, a-t-elle souligné.

S’exprimant sur le cas de son pays, la Représentante permanente adjointe a indiqué que le Costa Rica dispose d’une politique nationale pour une égalité effective entre les femmes et les hommes. Depuis 2009, une réforme a été apportée au Code électoral qui a eu un grand impact sur la modification du paysage politique costaricien, a-t-elle souligné, précisant que le principe de parité et le mécanisme d'alternance ont été introduits dans toutes les structures et instances de décision. Au fil des années, cette norme a permis d'affiner les mécanismes pour accroître la participation politique des femmes dans toutes les structures, a insisté la Représentante permanente adjointe.

Cette norme a favorisé un changement dans d'autres instances, comme la garantie de la nomination égale des femmes aux postes pertinents dans l'ensemble de l'appareil d'État et des institutions décentralisées, a-t-elle poursuivi. L'expérience nous montre que l'inclusion des femmes dans les postes de décision est possible, a souligné Mme Duncan Villalobos. Le Costa Rica est passé de 30% de femmes ministres entre 2006 et 2010, à 58,3% de 2018-2022, a-t-elle fait valoir, ajoutant que le chiffre est actuellement de 50%. À l'Assemblée législative, les femmes sont passées de 36% en 2002 à 47% lors des dernières élections de février 2022, a-t-elle également indiqué.

Le Costa Rica a par ailleurs travaillé avec la coopération technique du Bureau régional du Haut-Commissariat à l'élaboration d'une politique d'accès à la justice pour les peuples autochtones, avec un accent particulier sur les femmes autochtones, sur la base d'une recommandation reçue dans le cadre du troisième cycle de l'Examen périodique universel (EPU). Le pays sollicite à cet égard une coopération technique spécialisée par le biais du Fonds volontaire d'assistance financière et technique pour l'application de l'Examen périodique universel, a indiqué Mme Duncan Villalobos.

La modératrice a ensuite fait remarquer que la coopération technique était nécessaire pour obtenir la participation de tous les éléments de la société, notamment les enfants, en tant qu’ils sont des agents du changement.

À ce propos, MME NAJAT MAALLA M'JID, Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence à l'encontre des enfants, a insisté sur le fait que les adolescentes et les jeunes femmes sont de plus en plus à l'avant-garde des initiatives en faveur d'un changement social positif et durable. C’est pourquoi le bureau de la Représentante spéciale produit et met à la disposition des États et des autres partenaires une cartographie des initiatives mondiales menées par les enfants et les jeunes, qui peuvent inciter les États et leurs partenaires dans les programmes de coopération technique à encourager et assurer la pleine participation des filles et des jeunes femmes.

Mme M’jid a aussi insisté sur le fait que, face à une progression alarmante de la violence envers les femmes et les filles dans le monde, « la force de millions de filles devait nous inciter à démanteler les barrières qui empêchent les femmes et les filles d’exercer leurs droits et empêchent un développement inclusif, équitable et surtout durable ».

Les recoupements entre la violence contre les enfants et la violence contre les femmes – leurs causes, leurs conséquences et leurs solutions communes – sont bien documentés, a poursuivi la Représentante spéciale. Pour faire cesser la violence contre les enfants, elle a jugé absolument nécessaire de s'attaquer à la violence sexiste et à la déresponsabilisation des femmes et des filles, de même que de de briser les cycles intergénérationnels de la violence.

Mme M’jid a ensuite recommandé d’œuvrer à la protection, à l'éducation, à la santé et à l'autonomisation des filles par le biais d'actions aux niveaux national et communautaire dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Elle a préconisé d’investir dans des services de prévention de la violence fondés sur des données probantes, car ils permettent d'éviter les coûts économiques de la violence et de supprimer un obstacle majeur à la réalisation du potentiel des filles en matière de santé, d'éducation et de développement économique.

La modératrice a ensuite évoqué l’importance de créer des partenariats avec toutes les entités sur le terrain, y compris les organisations de la société civile, en tant que composantes importantes de la coopération technique. Elle a cité à cet égard MenEngage Alliance, un réseau d'organisations de la société civile visant à démanteler les obstacles structurels aux droits des femmes et à l'égalité des sexes.

Au nom de la société civile, M. BAFANA KHUMALO, coprésident de la MenEngage Alliance et cofondateur de Sonke Gender Justice, a déclaré que l'élimination des obstacles à la pleine participation des femmes, des filles et des personnes LGBTIQ à la prise de décisions à tous les niveaux était essentielle pour faire progresser l'égalité des sexes, le développement durable et l'instauration de la paix dans le monde. Malheureusement, les idéologies selon lesquelles les hommes ont des droits et des privilèges immérités, les normes sociales et de genre rigides concernant la masculinité, ou encore les relations de pouvoir inégales et les rôles stéréotypés imposés aux hommes et aux femmes, amènent les hommes et les garçons à répondre aux conflits par la violence et à dominer leurs partenaires, a souligné M. Khumalo.

Un travail considérable est nécessaire pour atténuer ce comportement toxique, a-t-il poursuivi. Il s'agit notamment d'interventions visant à changer les normes afin d'influencer les masculinités positives qui reconnaissent l'importance de traiter tout le monde de manière juste, quelles que soient les différences. L’organisation MenEngage effectue une partie de ce travail avec les chefs traditionnels et religieux dans le cadre des efforts visant, par exemple, à mettre fin aux pratiques néfastes telles que les mutilations génitales féminines et les mariages d'enfants.

Tout travail avec les hommes et les garçons visant à transformer les masculinités patriarcales doit être centré sur les revendications des mouvements féministes, des droits des femmes et des droits des LGBTQIA+, ainsi que des mouvements pour la justice sociale et environnementale, a insisté M. Khumalo. Le travail avec les hommes et les garçons n'est pas un objectif final en soi, mais plutôt un moyen de parvenir à la justice sociale et de genre, a-t-il fait remarquer.

Aperçu du débat

La plupart des délégations ont réitéré leur attachement à l’égalité des droits entre les genres et à l’autonomisation des femmes et des filles, en particulier afin de réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et les objectifs y associés. Ce n’est qu’en incluant tout le monde que l’on parviendra au progrès et au renforcement de la démocratie et de la sécurité, a-t-il été souligné. La « ségrégation » qui existe dans certains milieux, confinant les femmes et les filles aux tâches ménagères doit cesser, de même que doivent être levées les barrières auxquelles elles se heurtent dans l’espace public, a-t-il été affirmé. Il faut également combattre les pratiques culturelles néfastes et l’héritage patriarcal colonial, a-t-on rappelé.

Une partie de la solution réside dans le plein renforcement des capacités des femmes et dans l’élimination de toutes les formes de discrimination qui les visent ; une transformation ne peut réussir qu’avec un changement de paradigme, a-t-il été dit. Une ONG a plaidé pour que les États consacrent 20% de leurs budgets à l’éducation des filles. C’est la clé de leur autonomisation, a-t-il été souligné.

De nombreux pays ont présenté les mesures nationales qu’ils ont prises en faveur des droits des femmes, notamment en matière électorale, d’emploi, de lutte contre la violence à l’égard des femmes, d’accès aux services sociaux et psychologiques, ainsi qu’en matière de participation à divers processus nationaux et internationaux. Les panélistes ont notamment été interrogés sur la manière de combattre les stéréotypes sexistes et la relégation des femmes à des tâches et fonctions spécifiques.

Tout en reconnaissant la nécessité de combattre les discriminations à l’égard des femmes, plusieurs délégations ont tenu à réitérer leur position de principe concernant l’assistance technique, à savoir qu’elle ne doit être fournie aux États que sur une base volontaire, à la demande de ces derniers, avec leur accord et dans le plein respect des principes d’impartialité et de non-politisation. L’assistance technique et le renforcement des capacités doivent se faire dans le plein respect des spécificités locales, sans discrimination, a-t-on affirmé.

Le Haut-Commissariat doit être mettre un place un programme d’évaluation de l’assistance technique fournie, a demandé un groupe de pays.

*Liste des intervenants : Guyana, Timor-Leste (au nom de la Communauté des pays de langue portugaise, CPLP), Arabie Saoudite (au nom du Conseil de coopération du Golfe), Lituanie (au nom des pays baltes), Côte d’Ivoire (au nom du Groupe des États africains), Brésil (au nom d’un groupe de pays), Union européenne, Cambodge (au nom de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est), Madagascar (au nom d’un groupe de pays), Cambodge, Honduras, Qatar, Venezuela, Namibie, Mauritanie, Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), Luxembourg, Togo, ONU-Femmes, Indonésie, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Inde, Chine Afghanistan, Bénin, Gambie, ainsi que Centro de Apoio aos Direitos Humano, Plan International et Southeast Asia Sexual Orientation, Gender Identity and Expression Caucus (ASC) .

Réponses et conclusions des panélistes

MME DUNCAN VILLALOBOS a recommandé que les États identifient les domaines dans lesquels des lacunes demeurent s’agissant de la participation des femmes, et qu’ils sollicitent une aide technique pour améliorer cet aspect si nécessaire. Le Costa Rica s’efforce pour sa part de faire en sorte que les femmes autochtones et les femmes handicapées – entre autres personnes vulnérables – aient voix au chapitre dans toutes les prises de décisions, a souligné la Représentante permanente adjointe.

MME M’JID a insisté sur l’importance d’informer les femmes et les filles des possibilités qui leur sont offertes – mais il faut d’abord que ces possibilités existent bel et bien et que les femmes et les filles soient consultées et entendues dans l’élaboration des politiques, a-t-elle fait remarquer. La Représentante spéciale a conseillé de tirer parti, pour ce faire, des possibilités des moyens de communication modernes et des médias sociaux, entre autres.

Mme M’jid a enfin recommandé d’aider les enfants à devenir eux aussi des acteurs du changement. Elle a indiqué que les nombreux enfants qu’elle consulte régulièrement « ont des choses à dire » et qu’ils demandent avec insistance que les adultes les écoutent.

MME SRIMAITREEPHITHAK a constaté l’importance accordée, dans les interventions pendant le débat, aux partenariats, à la sensibilisation et à la création d’un cadre propice à la participation des femmes aux activités dans leurs communautés. Il faudrait créer un mécanisme pour mieux informer les femmes et les filles de leurs droits, a aussi relevé la modératrice.

 

Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information ; il ne constitue pas un document officiel.

Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment.

 

HRC22.066F