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LE COMITÉ POUR LA PROTECTION DES DROITS DES TRAVAILLEURS MIGRANTS ACHÈVE LES TRAVAUX DE SA VINGT-HUITIÈME SESSION

Communiqué de presse
Il a adopté ses observations finales concernant les rapports de l’Algérie et du Guyana et ses conclusions concernant Saint-Vincent-et-les Grenadines

Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a clos, cet après-midi, les travaux de sa vingt-huitième session, qui se tenait au Palais Wilson à Genève depuis le 9 avril dernier et au cours de laquelle il a examiné les rapports de l’Algérie et du Guyana ainsi que la situation à Saint-Vincent-et-les Grenadines, en l’absence de rapport et de délégation de ce dernier État partie.

Les observations finales du Comité concernant les deux rapports examinés, ainsi que les conclusions du Comité concernant la mise en œuvre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille à Saint-Vincent-et-les Grenadines seront disponibles ultérieurement sur la page web de la session, qui contient également toute la documentation relative à cette vingt-huitième session.

En début de session, le Comité a élu à sa présidence M. Ahmadou Tall. Les autres membres du nouveau bureau sont : Mmes Jasminka Dzumhur et Maria Landazuri de Mora et M. Can Ünver, Vice-Présidents et Mme Khedidja Ladjel, Rapporteuse.

À l’issue de cette session, qu’il a qualifiée de « très réussie », le Président du Comité a indiqué qu’outre l’examen de la mise en œuvre de la Convention dans les trois pays à l’ordre du jour, le Comité avait aussi, durant ces deux semaines de travail, adopté ses listes de points à traiter préalablement à l’examen ultérieur des rapports de l’Argentine, du Chili, du Paraguay et du Rwanda. Le Comité a également tenu des réunions avec des représentants de la société civile et d’organisations ou institutions internationales concernant l’application de la Convention dans les trois pays qui figuraient à l’examen de cette session. Le Comité a également tenu des réunions avec divers acteurs concernés par les questions relatives aux droits de l’homme des migrants, y compris le Rapporteur spécial sur les droits de l'homme des migrants.

Le Comité a par ailleurs tenu une cérémonie de lancement des deux observations générales qu’il a adoptées l’an dernier, conjointement avec le Comité des droits de l'enfant, concernant les droits de l’enfant dans le contexte de la migration. Le Comité a en outre décidé d’élaborer une observation générale n°5 sur le droit à la liberté des migrants et la protection contre la détention arbitraire, a précisé M. Tall.

Le Comité a d’autre part transmis des lettres aux cofacilitateurs chargés de conduire les négociations sur le pacte mondial sur la migration, en vue de leur faire part de sa préoccupation concernant l’absence de référence à la Convention dans le projet de document, a ajouté M. Tall. « Nous avons également préparé notre contribution aux travaux du Forum politique de haut niveau sur les Objectifs de développement durable », a-t-il indiqué.

Enfin, le Comité a adopté son rapport annuel concernant ses 27ème et 28ème sessions.


Lors de sa vingt-neuvième session, qui se tiendra du 3 au 12 septembre 2018 au Palais Wilson, le Comité doit examiner les rapports de Madagascar et du Mozambique.


Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

CMW18.06F