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LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT A CLOS LES TRAVAUX DE SA SESSION DE 2019

Communiqué de presse

La Conférence du désarmement, unique instance multilatérale pour les négociations sur le désarmement, a clos aujourd’hui les travaux de sa session de 2019, dont le rapport annuel a été adopté dès la semaine dernière.

L'ordre du jour adopté au début de la session – qui avait ouvert ses travaux en séance publique le 21 janvier dernier – comprenait sept questions de fond: cessation de la course aux armements nucléaires et désarmement nucléaire; prévention de la guerre nucléaire, y compris toutes les questions qui y sont liées; prévention d'une course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique; arrangements internationaux efficaces pour garantir les États non dotés d'armes nucléaires contre l'emploi ou la menace d'utilisation de ces armes; nouveaux types et systèmes d'armes de destruction massive (armes radiologiques); programme global de désarmement; et transparence dans le domaine des armements.

Tout au long de la session, les Présidents successifs de la Conférence ont mené d’intenses consultations dans le but d’atteindre le consensus sur un programme de travail. Malgré ces efforts, la Conférence n'est une fois de plus pas parvenue, cette année, à sortir de l’impasse dans laquelle elle se trouve depuis maintenant plus de vingt ans et à recueillir un consensus sur un programme de travail.

À l’ouverture de la session, le 21 janvier, M. Michael Møller, Directeur général de l’Office des Nations Unies à Genève et Secrétaire général de la conférence a dit espérer que la Conférence continuerait de jouer son rôle central et audacieux. Dans son Agenda pour le désarmement présenté en mai 2018 à Genève, le Secrétaire général des Nations Unies, a rappelé M. Møller, soulignait déjà le sentiment renouvelé de l’urgence dans ce domaine. À ce propos, M. Møller s’est dit préoccupé par les difficultés persistantes liées à la non-prolifération, par les conflits qui continuent de coûter la vie à des millions de victimes et par le fait que l’emploi d’armes chimiques ne suscite plus la réprobation universelle. Le Directeur général a aussi fait part de sa préoccupation devant le fait que le multilatéralisme soit l’objet d’attaques, alors qu’il est plus nécessaire que jamais.

La nouvelle Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Genève et Secrétaire générale de la Conférence, qui a pris ses fonctions début août, s’est, elle, exprimée le 14 août. Mme Tatiana Valovaya a notamment expliqué que l'escalade actuelle des tensions à l'échelle mondiale compromet gravement l'acquis en matière de désarmement et de non-prolifération et l'ensemble des instruments existants. Cette tendance ne fait que rendre plus urgente la nécessité pour la Conférence de progresser, a-t-elle souligné. Mme Valovaya a encouragé la Conférence à réfléchir aux moyens de moderniser ses méthodes de travail, de renforcer l'inclusion et d'assurer une plus grande continuité à ses travaux.

Ouverte sous la présidence de l’Ukraine, la session de 2019 de la Conférence a été ensuite successivement présidée par le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Venezuela, le Vietnam et le Zimbabwe, conformément au principe de rotation selon l'ordre alphabétique des noms en anglais des pays membres de cette instance, chaque mandat (présidence) ayant une durée de quatre semaines.


Plus d’une trentaine de hauts dignitaires se sont adressés à la Conférence tout au long de la session (Voir l'ensemble des comptes rendus des séances publiques de la Conférence).
La prochaine session de la Conférence se divisera comme de coutume en trois parties, se déroulant successivement du 20 janvier au 27 mars, du 25 mai au 10 juillet et du 3 août au 18 septembre.

Pour tout renseignement complémentaire, y compris la documentation relative aux travaux de la Conférence, veuillez consulter la page internet consacrée aux travaux de la Conférence.


Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

DC19.049F