Aller au contenu principal

LE COMITÉ POUR L'ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION RACIALE A CLOS LES TRAVAUX DE SA 94ème SESSION

Communiqué de presse
Il a adopté des observations finales sur six pays : Algérie, Australie, Bélarus, Jordanie, Serbie et Slovaquie

Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale a conclu aujourd’hui au Palais Wilson, à Genève, les travaux de sa quatre-vingt-quatorzième session, ouverte le 20 novembre dernier et durant laquelle il a successivement examiné les rapports présentés par la Serbie, l’Algérie, la Jordanie, l’Australie, la Slovaquie, et le Bélarus sur les mesures prises par ces pays pour donner effet aux dispositions de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

Lors de la séance de clôture de la session, cet après-midi, la Présidente du Comité, Mme Anastasia Crickley, s’est dite préoccupée par le recours au profilage racial dans ces six pays, par la situation des migrants et des réfugiés dans la plupart des pays examinés et par la situation des Roms dans quelques-uns de ces pays.

Les observations finales du Comité concernant chacun de ces six rapports sont disponibles sur la page Internet consacrée à la session. Quant aux comptes rendus des séances publiques, ils sont disponibles sur le site Internet du Service de l'information des Nations Unies à Genève.

Durant cette session, le Comité a par ailleurs adopté ses listes de questions à traiter qui seront adressées, préalablement à l’examen de leurs rapports respectifs aux Bahamas et au Mali. Il s’est en outre penché sur les rapports de suivi du Royaume-Uni, de l’Ukraine et de l’Azerbaïdjan.
Au titre de la procédure d’urgence et d’alerte précoce, le Comité s’est penché sur le cas du Myanmar, État qui n’est pas partie à la Convention, a en outre indiqué Mme Crickley, précisant que le Comité avait alors demandé au Myanmar de ratifier la Convention à la lumière de la discrimination et du déni d’identité dont sont victimes les Rohingyas. Le Comité s’est également penché sur la situation actuelle en Libye et sur la réduction des migrants en esclavage, faisant part de ses préoccupations à la communauté internationale, à l’Union européenne, à la Libye et aux pays voisins.

Durant cette session, le Comité a tenu des réunions publiques afin d’auditionner des représentants de la société civile s’agissant de l’application de la Convention dans les pays dont l’examen des rapports figurait à l'ordre du jour de la session. Il a aussi eu un échange à huis clos avec des représentants d’institutions et autres entités des Nations Unies.

Le Comité a également tenu une discussion thématique sur la discrimination raciale dans le monde contemporain, à laquelle ont notamment participé des représentants des États et de la société civile et durant laquelle la question du profilage racial a particulièrement été évoquée.

Hommage a par ailleurs été rendu aux cinq membres du Comité dont les mandats arrivent à échéance à l’issue de cette 94ème session, à savoir Mme Anastasia Crickley, M. Anwar Kemal, M. Jose Lindgren Alves, Mme Awifa-Kindena Hohoueto et M. Melhem Khalaf. La présidence du Comité a alors été transmise à M. Jose Francisco Cali Tzay.

Lors de sa 95ème session, qui se tiendra à Genève du 23 avril au 11 mai 2018, le Comité doit examiner les rapports du Kirghizistan, de la Mauritanie, du Népal, du Pérou, de l’Arabie saoudite et de la Suède.


Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

cerd17/039f