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Le Comité des droits de l'homme examinera les rapports de l'Égypte, du Turkménistan, de la Zambie, du Pérou, du Sri Lanka et du Panama

Compte rendu de séance

Le Comité des droits de l'homme a ouvert, ce matin, les travaux de sa cent-trente-septième session, qui se tiendra jusqu'au 24 mars prochain, en adoptant un programme de travail qui prévoit notamment l'examen des rapports soumis par les pays suivants concernant la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques : Égypte, Turkménistan, Zambie, Pérou, Sri Lanka et Panama. Le Comité a par ailleurs élu à sa présidence Mme Tania Maria Abdo Rocholl, pour un mandat de deux ans.

La séance a été ouverte par Mme Wan-Hea Lee, cheffe de section au Haut-Commissariat aux droits de l'homme, prenant la parole au nom du Secrétaire général des Nations Unies, qui a rappelé que les droits civils et politiques étaient menacés ces dernières années, notamment dans le cadre de la lutte contre la pandémie, qui a été parfois utilisée pour limiter les droits des citoyens, particulièrement la liberté d'expression et l'accès à une information libre. Des mesures d'exception ont été mises en place pour encadrer strictement le droit de manifester et la liberté d'association, y compris dans des pays où nous pensions que les droits civils et politiques étaient fermement établis.

Alors qu'est célébrée cette année le soixante-quinzième anniversaire de la Déclaration des droits de l'homme, Mme Lee a souligné que le Haut-Commissaire avait lancé l'initiative « Droits humains 75 », qui vise trois principaux objectifs. D'abord réaffirmer l'universalité des droits, puis se saisir des progrès technologiques pour lutter contre l'impunité, et enfin encourager l'engagement de chacun. Mme Lee a en outre attiré l'attention du Comité sur l'ouverture, aujourd'hui, de la cinquante-deuxième session du Conseil des droits de l'homme, durant laquelle seront notamment examinés les rapports de la Rapporteuse spéciale sur la liberté de religion ou de conviction et du Rapporteuse spéciale sur les droits de l'homme et la lutte antiterroriste.

Mme Marcia Krane, membre du Comité, a ensuite pris la parole en tant que présidente du groupe de travail sur les communications. Elle a indiqué que lesdites communications recouvraient de nombreuses violations des droits civils et politiques, parmi lesquelles : des détentions arbitraires, le recours à la torture, la violation du droit de réunion et de la liberté d'expression, du droit à un procès équitable, du principe de non-refoulement, du droit à la vie privée ; l'emploi de la force létale par les forces de l'ordre et les violences sexuelles contre des défenseurs des droits de l'homme. Le Comité a approuvé le rapport du groupe de travail sur les communications, qui rend compte de l'examen de 26 communications.

Lors de sa prochaine séance publique, demain après-midi à 15 heures, le Comité entamera l'examen du cinquième rapport périodique de l'Égypte.

 

Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information ; il ne constitue pas un document officiel.

Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment.

 

CCPR23.001F