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Le Comité des travailleurs migrants ouvre les travaux de sa trente-troisième session au cours de laquelle seront examinés les rapports du Rwanda et de l’Azerbaïdjan

Compte rendu de séance

 

Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a ouvert ce matin les travaux de sa trente-troisième session, qui se tiendra jusqu’au 8 octobre au Palais Wilson à Genève et par visioconférence.

Le Comité a adopté l’ ordre du jour provisoire et le programme de travail de sa session, qui prévoient notamment l'examen des rapports périodiques du Rwanda et de l’Azerbaïdjan concernant l’application, par ces pays, des dispositions de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

La séance a été ouverte par M. Ibrahim Salama, responsable du service des organes de traités relatifs aux droits de l'homme, qui a souligné que la pandémie de COVID-19 avait eu de graves conséquences pour les travailleurs migrants et que la Convention doit être une priorité pour tous les États. Depuis 2020, la pandémie a eu des conséquences sur toutes les mobilités humaines, y compris les migrations, et des centaines de milliers de migrants n’ont pu se déplacer ou regagner leur pays d’origine. Le représentant du Haut-Commissariat a aussi rappelé que le droit à être protégé des expulsions collectives, y compris aux frontières, était un droit spécifique des travailleurs migrants. En outre, ceux-ci sont souvent confrontés à un manque de services essentiels dans les centres de migration et de détention, ce qui les expose à un risque élevé d’infection au COVID-19. M. Salama a donc invité les États à prendre des mesures alternatives à la détention. Il a par ailleurs regretté que la Convention soit l’un des traités des droits de l'homme les moins ratifiés, avec seulement 56 États parties, et a encouragé les autres à y adhérer.

M. Salama a ensuite rendu compte de la 33e réunion annuelle des présidents des organes conventionnels, qui s’est tenue en juin dernier, se félicitant des avancées réalisées dans l'organisation des travaux et attirant l'attention sur l’harmonisation en cours des méthodes de travail et sur la transition numérique pour accroître l’efficacité, la transparence et l’accessibilité à l'ensemble du système des organes conventionnels. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme continuera à soutenir cette évolution essentielle pour l’avenir des Comités.

Le Comité a ensuite tenu une réunion informelle privée avec des représentants d'organes et institutions spécialisées des Nations Unies.

Le Comité entamera l’examen du rapport du Rwanda (CMW/C/RWA/2) cet après-midi, à 15 heures.

 

CMW.21.005F