تجاوز إلى المحتوى الرئيسي

LE COMITÉ POUR L’ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION À L’ÉGARD DES FEMMES OUVRE LES TRAVAUX DE SA QUATRE-VINGT-UNIÈME SESSION

Compte rendu de séance

 

Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes a ouvert, ce matin, les travaux de sa quatre-vingt-unième session, qui se tient à Genève jusqu’au 25 février prochain, en adoptant son ordre du jour et en entendant une allocution de M. Orest Nowosad, Chef de la Section des groupes cibles à la Division des traités du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

Au cours de la présente session, le Comité examinera successivement les rapports de huit États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes : Gabon, Panama, Sénégal, Ouganda, Ouzbékistan, Pérou, Liban et République dominicaine.

Dans son allocution ce matin, M. Nowosad a expliqué qu’en raison de l’augmentation spectaculaire du nombre de cas du variant Omicron au début de l’année, ce n’est que récemment que le Haut-Commissariat a pu confirmer que les experts des comités pourraient se rencontrer en personne durant les sessions prévues pour février 2022. Il a souligné qu’à la présente session, le Comité pourrait dialoguer avec huit États parties, ce qui permettra de rattraper l’arriéré sans cesse croissant de rapports qui a été accumulé pendant la pandémie.

Il a par ailleurs rappelé que lors sa précédente session, à l’automne dernier, le Comité avait décidé de demander un rapport exceptionnel sur la situation des femmes et des filles en Afghanistan depuis le 15 août 2021. Cette demande intervient à un moment où les femmes sont systématiquement exclues des sphères sociale, économique et politique dans tout l’Afghanistan, comme l’a souligné le mois dernier ce Comité dans une déclaration conjointe avec d’autres experts des droits de l’homme, a fait observer M. Nowosad. En plus de ces politiques d’exclusion et de discrimination, les femmes, les hommes, les filles et les garçons sont confrontés à une catastrophe humanitaire d’une ampleur sans précédent, a-t-il ajouté. Il a aussi rappelé qu’en janvier dernier, la Haute-Commissaire aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, avait exhorté le Conseil de sécurité à veiller à ce que les auteurs de violations des droits de l’homme et d’abus en Afghanistan – y compris ceux commis contre les femmes et les filles – soient tenus de rendre des comptes, afin de créer des conditions propices à une paix durable. La Haute-Commissaire a également appelé les États à user de leur influence auprès des Taliban pour encourager le respect des droits de l’homme.

Après avoir évoqué le processus de renforcement des organes de traités, M. Nowosad a salué les progrès significatifs réalisés par les experts du Comité dans l’élaboration d’une recommandation générale sur les droits des femmes et des filles autochtones, suite à la journée de discussion en ligne tenue en juin 2021 sur le sujet.

Ce matin, la Présidente du Comité, Mme Gladys Acosta Vargas, s’est de son côté réjouie que les membres du Comité puissent se rencontrer en personne durant cette session, tout en regrettant l’absence de certaines expertes. Elle a par ailleurs rendu hommage à Mme González Martinez, décédée le 29 janvier dernier à Mexico.

Mme Acosta Vargas a d’autre part indiqué que depuis la dernière session du Comité, le nombre d'États parties ayant ratifié la Convention ou y ayant adhéré est resté stable, à 189. De même, le nombre d'États ayant accepté l'amendement à l'article 20 de la Convention est resté stable, à 80. Le nombre d'États parties au Protocole facultatif à la Convention (qui institue une procédure de plainte devant le Comité) est lui aussi resté stable, à 114, a-t-elle ajouté.

Ce matin, certains membres du Comité ont rendu compte de leurs activités depuis la fin de la précédente session, avant d’entendre les rapports du Groupe de travail de présession et du Groupe de travail chargé de contrôler la suite donnée, par les États parties à la Convention, aux recommandations du Comité.

La documentation relative à cette 81ème session du Comité est disponible sur la page Web du site du Haut-Commissariat aux droits de l’homme consacrée aux travaux de cette session. Les séances publiques du Comité sont diffusées en direct sur Internet à l'adresse suivante : http://webtv.un.org/meetings-events/.

Cet après-midi, à 16 heures, le Comité tiendra une réunion informelle avec les institutions nationales des droits de l’homme et les organisations non gouvernementales concernant l’application de la Convention dans les quatre pays dont les rapports doivent être examinés cette semaine, à savoir le Gabon, le Panama, le Sénégal et l’Ouganda.

 

Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel.

Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment.

 

CEDAW22.001F