MESSAGE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L'ONUG À L'OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE L'HOMOPHOBIE ET LA TRANSPHOBIE
Nous célébrons aujourd’hui la Journée internationale contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie, proclamée en 2004 afin d’attirer l’attention sur la discrimination et les violences subies par la communauté lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre et intersexe (LGBTI) internationale.
Cette année, le thème de la famille a été choisi pour marquer cette journée importante. Thème qui trône par ailleurs au cœur du travail des Nations Unies et de son Programme de développement durable à l’horizon 2030. En effet, les familles sont au centre de la vie sociale, éduquant les enfants et les adolescents, veillant au bien-être des jeunes et des personnes âgées, et formant les dirigeants de demain de manière à ce qu’ils puissent faire face aux défis importants auxquels notre monde est confronté. L’égalité, la tolérance, la solidarité, l’aide aux plus démunis, le partage, la volonté de changement ainsi qu’un monde meilleur, sont autant de valeurs enseignées par la famille.
En cette journée commémorative, nombre d’organisations, d’entreprises, de gouvernements, de villes et d’individus du monde entier se rassemblent dans plus de 130 pays pour soutenir la reconnaissance des droits de l’homme pour tous, indépendamment de toute orientation sexuelle, de toute identité ou expression de genre.
Toutefois, nous ne devons pas oublier que, dans de nombreuses régions du monde, celles et ceux qui ne sont pas jugés conformes aux normes majoritaires, sexuelles ou de genre, sont victimes de stigmatisation, de discrimination, voire parfois, d’actes de violence. La discrimination juridique ainsi que l'homophobie et la transphobie sociales continuent de priver des millions de personnes partout dans le monde de leur dignité humaine fondamentale. Ceux-là même qui élèvent leur voix pour défendre les droits des LGBTI sont eux aussi confrontés à de graves obstacles dans l’action qu’ils mènent, faisant l’objet de menaces, d’agressions, et d’incrimination de leurs activités et de campagnes de diffamation.
UN-GLOBE, l’association des fonctionnaires représentant leurs collègues lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués du système des Nations Unies, demande à chacun d’entre nous d’apporter sa contribution à cette cause, en s'engageant à accueillir la diversité et l’intégration sur le lieu de travail.
Je soutiens résolument cet appel de UN-GLOBE. Nous nous devons d’œuvrer à créer un lieu de travail sûr, permettant à chacun de se sentir intégré et valorisé. Ce n’est qu’au travers d’un lieu de travail ouvert et tolérant que pouvons espérer libérer le potentiel extrêmement diversifié de chacun d’entre nous, et nous permettre de travailler ensemble pour un avenir plus pacifique et ouvert.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
DG17.002F