Message de M. Michael Møller, Secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies, Directeur général de l'Office des Nations Unies à Genève
La Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie (IDAHO) a été proclamée en 2004 afin d’appeler l'attention des dirigeants politiques, des leaders d'opinion, des mouvements sociaux, de l’opinion publique et des médias sur cette question. La date du 17 mai a été spécialement choisie pour commémorer la décision prise par l'Organisation mondiale de la Santé en 1990 de ne plus faire figurer l'homosexualité sur la liste des maladies mentales.
Dans de nombreuses régions du monde, les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI) sont victimes de discrimination, de stigmatisation et d'actes de violence. Dans un plus grand nombre de pays encore, les citoyens sont privés de leur droit de vivre selon l’identité de genre de leur choix. La discrimination juridique ainsi que l'homophobie et la transphobie sociales continuent de priver des millions de personnes partout dans le monde de leur dignité humaine fondamentale. Les défenseurs qui militent pour les droits des LGBTI se heurtent à de graves obstacles dans l’action qu’ils mènent, y compris des menaces, des agressions, l’incrimination de leurs activités et des campagnes de diffamation.
La Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie est désormais célébrée dans plus de 100 pays. Elle a été officiellement reconnue par plusieurs États et institutions internationales comme le Parlement européen, ainsi que par d’innombrables autorités locales. La plupart des organismes des Nations Unies célèbrent aussi cette Journée en organisant des manifestations spécifiques.
UN-GLOBE, association de fonctionnaires représentant leurs collègues lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués du système des Nations Unies, appelle à une journée d'action pour attirer l'attention sur le coût que représente la dissimulation de l’identité sexuelle ou de l’identité de genre sur le lieu de travail et demande à chaque membre du personnel d’apporter sa contribution en s'engageant à embrasser la diversité et l'inclusion au travail.
Je soutiens résolument cet appel à l’action lancé par UN-GLOBE. La création d'un lieu de travail sûr où chaque membre du personnel se sent inclus et valorisé peut libérer le potentiel incroyable que chacun d'entre nous recèle, potentiel qui peut être mis au service de l'Organisation des Nations Unies.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
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