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Le Conseil achève son débat général sur les situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent son attention

Compte rendu de séance

 

Le Conseil des droits de l’homme a achevé, à la mi-journée, son débat général, entamé hier, sur les situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent son attention, en entendant les déclarations de très nombreuses délégations*.

Nombre d’intervenants ont demandé au Conseil de respecter les principes de non-ingérence dans les affaires intérieures des États et de veiller au respect des principes d’impartialité, d’universalité et de non-sélectivité lorsque des questions relatives aux droits de l’homme sont abordées. Il a été recommandé que les dialogues au Conseil se déroulent de manière respectueuse et qu’ils favorisent les échanges de bonnes pratiques.

L’accent a été mis sur la nécessité de mettre en œuvre des mécanismes de suivi qui garantissent la protection des droits de l’homme dans les pays où ces derniers sont systématiquement violés et bafoués. Plusieurs délégations ont insisté pour que les préoccupations relatives à la situation des droits de l’homme dans quelque pays que ce soit soient examinées dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil.

Les mesures coercitives unilatérales et autres sanctions qui visent certains États ont été condamnées à maintes reprises. Ces mesures portent atteinte au bien-être des populations déjà défavorisées, impactent l’aide humanitaire et affectent les initiatives de la société civile visant à soutenir les communautés pauvres, a-t-il été souligné, d’aucuns plaidant pour leur levée.

Nombre d’organisations de la société civile ont appelé le Conseil à attacher une attention particulière à la situation des femmes et des filles, en particulier dans les situations de conflit, d’urgence climatique et d’instabilité politique, et notamment pour ce qui est de leur garantir l’accès aux biens et services de première nécessité et à l’aide humanitaire. D’aucuns ont engagé la Haute-Commissaire à s’intéresser plus particulièrement à la situation des pays où la pandémie de COVID-19 a eu un impact particulièrement négatif ; il a notamment été souligné que cette situation sanitaire sans précédent avait montré l’insuffisance des investissements consentis par les pays développés en faveur du développement en vue de protéger les droits des populations les plus défavorisées.

Nombre d’intervenants ont appelé le Conseil à assumer son rôle essentiel qui est, selon eux, de se prononcer sur les violations des droits de l’homme commises dans tous les pays. Des organisations non gouvernementales (ONG) ont plaidé pour que le Conseil puisse se saisir de situations de pays qui ne figurent pas explicitement à son ordre du jour. D’autres ont souhaité le renforcement de certains instruments juridiques aux fins de la protection des droits de l’homme. L’accent a également été mis sur l’importance d’assurer la participation des pays les moins avancés (PMA) aux travaux du Conseil.

Plusieurs intervenants ont souhaité que le Conseil examine d’urgence les situations de territoires où, à travers le monde, est revendiqué l’exercice du droit à l’autodétermination.

Le Conseil a par ailleurs été prié de prendre des mesures de protection contre les violations des droits des minorités religieuses, des réfugiés, des travailleurs migrants, des femmes et des filles, des personnes handicapées, des populations autochtones, des opposants politiques, des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme, entre autres.

Les pays suivants ont exercé leur droit de réponse au terme du débat général: Turquie, Cambodge, Liban, Inde, Lituanie, Syrie, Chine, Arabie saoudite, Éthiopie, Fédération de Russie, Iran, Cuba, Venezuela, République populaire démocratique de Corée, Arménie, Yémen, Japon, Indonésie, Tunisie, Malaisie, Pakistan, Bélarus, Israël et Azerbaïdjan.

 

Cet après-midi, le Conseil poursuivait ses travaux en engageant son dialogue avec le Rapporteur spécial sur les questions relatives aux minorités.

 

* Liste des intervenants : Cambodge, Australie, Islande, Norvège, Suède, Irlande, Bélarus, Uruguay, Danemark, Belgique, Afghanistan, Azerbaïdjan, République tchèque, Nicaragua, Malte, Géorgie, Soudan du Sud, Burundi, Sri Lanka, Chypre, Syrie, Iran, Ghana, Jordanie, Madagascar, Trinité-et-Tobago, Turkménistan, Égypte, Arabie saoudite, Libéria, Viet Nam, Cabo Verde, Tanzanie et Érythrée.

De nombreuses organisations non gouvernementales ont aussi participé au débat : Center for Global Nonkilling, Centre européen pour la justice et les droits de l’homme, Bnai Brith, Human Rights Watch, Villages Unis , Helsinki Foundation for Human Rights, Rahbord Peimayesh Research & Educational Services Cooperative, Association internationale des juristes démocrates (IADL), Chinese Association for International Understanding, East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project, Dominicans for Justice and Peace - Order of Preachers, Congrès juif mondial, Centre Europe - Tiers Monde , Disability Association of Tavana, Jameh Ehyagaran Teb Sonnati Va Salamat Iranian, Khiam Rehabilitation Center for Victims of Torture, World Evangelical Alliance, Al-Haq, Peace Track Initiative, The Organization for Poverty Alleviation and Development, International Muslim Women's Union, JS: Human Rights House Foundation, Peace Brigades International, Coordinating Board of Jewish Organizations, Association internationale des avocats et juristes juifs , Medical Support Association for Underprivileged Iranian Patients, Coordination des Associations et des Particuliers pour la Liberté de Conscience , Minority Rights Group, Federation for Women and Family Planning, International Service for Human Rights, Baha'i International Community, British Humanist Association, Association of Iranian Short Statured Adults, International Federation for the Protection of the Rights of Ethnic, Religious, Linguistic & Other Minorities, Franciscans International, Congregation of Our Lady of Charity of the Good Shepherd, World Muslim Congress, Association d'Entraide Médicale Guinée , Conectas Direitos Humanos, The International Centre Against Censorship, Organization for Defending Victims of Violence, Right Livelihood Award Foundation, Africa Culture Internationale, Asian Forum for Human Rights and Development, International Buddhist Relief Organization, American Association of Jurists, Solidarité Suisse-Guinée, Al Bareem Institut du Caire pour les études sur les droits de l’homme, Fédération internationale pour les droits humain (FIDH), International Humanist and Ethical Union, African Green Foundation International, Ingénieurs du Monde , Réseau Unité pour le Développement de Mauritanie , Global Institute for Water, Environment and Health, Institut International pour les Droits et le Développement , Beijing NGO Association for International Exchanges, Youth Parliament for SDG, International Council Supporting Fair Trial and Human Rights, VIVAT International, China NGO Network for International Exchanges (CNIE), Christian Solidarity Worldwide, The Next Century Foundation, Conselho Indigenista Missionário CIMI, United Nations Watch, The Charitable Institute for Protecting Social Victims, Partners For Transparency, International Commission of Jurists, Zero Pauvre Afrique, Women's Centre for Legal Aid and Counseling, Mouvement international de la réconciliation , Association Ma'onah for Human Rights and Immigration, iuventum e.V.

 

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