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LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT TIENT UN DIALOGUE AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’OIAC

Compte rendu de séance
Elle entend en outre de nombreuses délégations condamner le sixième essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée

La Conférence du désarmement a tenu, aujourd’hui, deux séances plénières publiques. Elle a d’abord tenu un dialogue avec le Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), M. Ahmed Üzümcü, alors que cette année marque le vingtième anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, avant d’entendre un très grand nombre de délégations s’exprimer sur diverses questions, en particulier pour condamner le sixième essai nucléaire auquel a procédé dimanche dernier, 3 septembre, la République populaire démocratique de Corée.

Dans sa déclaration devant la Conférence, le Directeur général de l’OIAC a rappelé que les armes chimiques sont interdites partout dans le monde grâce à une Convention qui a beaucoup contribué au désarmement mais aussi à la promotion des valeurs humanitaires. L’OIAC a notamment mené près de 3500 inspections partout dans le monde, a-t-il précisé, évoquant aussi les activités de coopération menées par l’Organisation. À ce stade, notre préoccupation la plus importante est d’avoir une vision commune qui assure la durabilité des normes à l’avenir, a-t-il indiqué. Une fois détruites toutes les armes chimiques, la mission de l’Organisation est appelée à devenir la prévention de la réapparition des armes chimiques, a expliqué M. Üzümcü, avant de souligner que l’industrie chimique évolue rapidement.

Ne saurait être omise la menace terroriste, a poursuivi M. Üzümcü, avant de souligner que les organisations internationales doivent s’adapter pour faire face à cette menace. La Convention sur l’interdiction des armes chimiques dispose d’un cadre solide qui doit être pleinement mis en œuvre ; l’application de cet instrument et un plus grand contrôle des substances concernées restent le meilleur moyen de prévenir le terrorisme chimique, a-t-il déclaré.

M. Üzümcü a ensuite évoqué la mission de l’OIAC en Syrie en soulignant que le travail de l’Organisation ne s’est pas terminé avec la destruction de ces armes. En 2014, a-t-il rappelé, a été créée une mission d’établissement des faits sur l’utilisation de produits toxiques, et notamment de chlore, comme armes, laquelle a confirmé l’utilisation de produits toxiques, plus particulièrement du gaz sarin, comme arme chimique. Cette violation flagrante des normes de la Convention est inacceptable, a déclaré M. Üzümcü. Attribuer des responsabilités pour l’utilisation des armes chimiques est du ressort du Conseil de sécurité, a-t-il souligné, avant de rappeler que le Conseil de sécurité a créé un mécanisme conjoint d’enquête (ONU/OIAC) pour identifier les auteurs de ces attaques, qui doivent être tenus pour responsables.

En conclusion, M. Üzümcü a réitéré son appel à la République populaire démocratique de Corée, à l’Égypte, à Israël et au Soudan du Sud à rejoindre la Convention.

Sur l’ensemble des deux séances de la journée, les délégations des pays suivants ont fait des déclarations : Estonie (au nom de l’Union européenne), Italie, États-Unis, Belgique, Finlande, France, Royaume-Uni, Pays-Bas, Inde, Israël, Australie, Fédération de Russie, Sri Lanka, République populaire démocratique de Corée, République de Corée, Pérou, Suisse, Allemagne, Japon, Irlande, Kazakhstan, Turquie, Argentine, Chine, Ukraine, Canada, Pakistan, Chili, Bulgarie, Suède, Malaisie, Mexique, Brésil, Slovaquie, Lettonie, Afrique du Sud, Autriche, Pologne.

La prochaine séance plénière de la Conférence se tiendra mardi prochain, 12 septembre, à 10 heures.

Aperçu des déclarations

Le Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), M. AHMED ÜZÜMCÜ, a rappelé le potentiel énorme et l’expertise unique de la Conférence du désarmement, instance qu’il a qualifiée d’indispensable. Les armes chimiques sont interdites partout dans le monde grâce à une Convention qui a beaucoup contribué au désarmement mais aussi à la promotion des valeurs humanitaires, a-t-il rappelé. Quasiment tous les pays du monde acceptent la jurisprudence de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques qui célèbre cette année son vingtième anniversaire, a-t-il poursuivi, avant de rappeler que l’OIAC s’était vu octroyer le prix Nobel. L’OIAC a notamment mené à bien la vérification de la destruction des armes chimiques, a-t-il souligné. Près de 3500 inspections ont été menées à bien partout dans le monde, a-t-il précisé, évoquant aussi les activités de coopération menées par l’Organisation. À ce stade, notre préoccupation la plus importante est d’avoir une vision commune qui assure la durabilité des normes à l’avenir, a-t-il indiqué. Une fois détruites toutes les armes chimiques, la mission de l’Organisation est appelée à devenir la prévention de la réapparition des armes chimiques, en veillant à assurer que leur interdiction est bien respectée par la communauté internationale, a expliqué M. Üzümcü, avant de souligner que l’industrie chimique évolue rapidement. Les progrès de la science permettent d’améliorer les activités de vérification, a ensuite fait observer le Directeur général de l’OIAC, précisant que les laboratoires de l’OIAC devraient être renforcés, condition essentielle pour renforcer le potentiel de l’Organisation aux fins de la sécurité internationale.

Ne saurait être omise la menace terroriste, a poursuivi M. Üzümcü, avant de souligner que les organisations internationales doivent s’adapter pour faire face à cette menace. La Convention sur l’interdiction des armes chimiques dispose d’un cadre solide qui doit être pleinement mis en œuvre. L’application de cet instrument et un plus grand contrôle des substances concernées restent le meilleur moyen de prévenir le terrorisme chimique, a déclaré M. Üzümcü. Nous avons besoin d’une meilleure coordination pour mieux lutter contre le terrorisme, a-t-il ajouté. L’application de la Convention au niveau national s’améliore de plus en plus, a-t-il ensuite fait observer. L’Organisation a mis sur pied un conseil consultatif sur l’éducation et la sensibilisation, a-t-il par ailleurs indiqué.

M. Üzümcü a ensuite évoqué la mission de l’OIAC en Syrie en soulignant que le travail de l’Organisation ne s’est pas terminé avec la destruction de ces armes. En 2014, a-t-il rappelé, a été créée une mission d’établissement des faits sur l’utilisation de produits toxiques, et notamment de chlore, comme armes, laquelle a confirmé l’utilisation de produits toxiques, plus particulièrement du gaz sarin, comme arme chimique. Cette violation flagrante des normes de la Convention est inacceptable, a déclaré M. Üzümcü. Attribuer des responsabilités pour l’utilisation des armes chimiques est du ressort du Conseil de sécurité, a-t-il souligné, avant de rappeler que le Conseil de sécurité a créé un mécanisme conjoint d’enquête pour identifier les auteurs de ces attaques, qui doivent être tenus pour responsables.

En conclusion, M. Üzümcü a réitéré son appel à la République populaire démocratique de Corée, à l’Égypte, à Israël et au Soudan du Sud à rejoindre la Convention.

L’Estonie, au nom de l’Union européenne, a rappelé que la Convention sur les armes chimiques est le seul traité international à avoir aboli toute une catégorie d’armes de destruction massive. Nous pouvons être fiers que cet instrument ait été négocié ici, à Genève, a ajouté l’Estonie. Le travail remarquable de l’OIAC a été salué par l’attribution du prix Nobel de la paix en 2013. Les conclusions de l’an dernier du mécanisme conjoint d’enquête ONU/OIAC, qui ont confirmé que la Syrie et Daech ont utilisé des armes chimiques en Syrie, et la plus récente attaque confirmée au sarin contre le village de Khan Sheikhoun au début de cette année nous rappellent l’importance d’un plein respect de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et du rôle de l’OIAC. L’Union européenne est gravement préoccupée face au risque que des acteurs non étatiques puissent acquérir des armes chimiques, ce qui est déjà le cas en Syrie et en Iraq, a poursuivi l’Estonie. Il ne saurait y avoir d’impunité et ceux qui sont responsables de l’utilisation de telles armes doivent être traduits en justice. L’Estonie a jugé important que le Directeur général de l’OIAC continue d’informer le Conseil de sécurité sur les constatations de la mission d’établissement des faits de l’OIAC. Il faut enfin que la Syrie émette une déclaration complète et globale sur son programme d’armes chimiques, a insisté la délégation estonienne.

L’Italie a salué les travaux de l’OIAC, avant de rappeler que la Convention sur l’interdiction des armes chimiques est un exemple flagrant du multilatéralisme qui fonctionne dans le domaine du désarmement. Notre devoir collectif est d’assurer la mise en œuvre pleine et complète de cette Convention et d’œuvrer à son universalité, a ajouté l’Italie. Plus de cent ans après la première utilisation du gaz moutarde, les armes chimiques sont toujours utilisées volontairement pour blesser et tuer des personnes comme l’ont montré les tragiques événements en Syrie. La condamnation ne suffit pas si elle n’est pas appuyée par des efforts de dissuasion crédibles. Ceux qui ont utilisé des armes chimiques doivent être placés face à leurs responsabilités. Les mécanismes à cette fin existent, avec la mission d’établissement des faits de l’OIAC et le mécanisme conjoint d’enquête ONU/OIAC, a rappelé l’Italie.

Les Etats-Unis ont rappelé que l’OIAC a vérifié la destruction de 95% de toutes les armes chimiques déclarées. Mais la communauté internationale n’a pas achevé son travail dans ce domaine, et depuis le début de l’année il y a eu beaucoup de cas d’utilisation d’armes chimiques, avec l’attaque au gaz sarin par le régime syrien, l’attaque à l’ypérite (gaz moutarde) par l’état islamique et l’attaque au VX menée dans un aéroport (Kuala Lumpur). En réponse à ces événements, il est essentiel que la communauté internationale montre clairement que l’utilisation d’armes chimiques ne sera pas tolérée et que des mesures seront prises pour rendre responsables ceux qui ont utilisé de telles armes. Depuis plus de quatre ans, le « régime Assad » a utilisé les armes chimiques pour tuer et terroriser des civils syriens innocents, ont rappelé les États-Unis. En dépit de la destruction de plus de 1300 tonnes d’armes et précurseurs chimiques, l’OIAC a souligné à maintes reprises les lacunes, incohérences et les contradictions des déclarations de la Syrie, ont-ils ajouté. Les États-Unis ont demandé à tous de reconnaître l’importance du mécanisme d’enquête conjoint (ONU/OIAC) et de ne pas laisser son mandat expirer.

La Belgique a rappelé que la Convention sur les armes chimiques et la seule convention à rendre illicite toute une catégorie entière d’armes de destruction massive tout en prévoyant un mécanisme de vérification. La Belgique appelle les quatre États restants - République populaire démocratique de Corée, Égypte, Israël et Soudan du Sud – à rejoindre la Convention et à détruire sous contrôle internationale leurs armes chimiques. Malheureusement, des armes chimiques ont été utilisées ces dernières années en Syrie et en Iraq, a poursuivi la Belgique, insistant sur la nécessité pour la Syrie de fournir une description détaillée de son programme chimique à l’OIAC.

La Finlande a rappelé que, comme le montrent les cas de la Syrie et de l’aéroport de Kuala Lumpur, les armes chimiques continuent d’être à l’ordre du jour. La Finlande soutient donc le travail de l’OIAC et appelle tous les États qui ne l’ont pas encore fait à rejoindre la Convention sur les armes chimiques.

La France a souligné que la Convention sur l’interdiction des armes chimiques est la seule convention internationale organisant à la fois l’éradication totale d’une catégorie entière d’armes de destruction massive et un système contraignant de vérification. L’OIAC, qui s’est vu remettre le prix Nobel de la paix en 2013, a été confrontée à des défis majeurs ces dernières années, en particulier dans le contexte du conflit syrien, caractérisé par l’emploi continu depuis 2013 d’armes ou d’agents chimiques, y compris après que la Syrie s’est engagée à démanteler son arsenal chimique en octobre 2013. La délégation française a rappelé avoir eu l’occasion à de nombreuses reprises de dénoncer l’emploi d’armes chimiques par le « régime syrien » et Daech – emploi qui a été confirmé par le mécanisme conjoint d’enquête et d’attribution pour l’emploi d’armes chimiques en Syrie (JIM). Insistant sur le risque de banalisation de l’utilisation de telles armes, la France a souligné que les auteurs d’attaques chimiques auront à répondre de leurs actes devant la justice. Même dans 5, 10 ou 15 ans, nous poursuivrons nos efforts pour faire condamner les coupables, a insisté la France.

Le Royaume-Uni a déclaré que ce vingtième anniversaire de la Convention sur les armes chimiques offre une bonne occasion de faire le point. L’horreur des armes chimiques n’a pas disparu, a poursuivi la délégation britannique ; l’an dernier, l’État syrien mais aussi des acteurs non étatiques s’en sont servi. Le Royaume-Uni soutient pleinement l’OIAC.

Les Pays-Bas ont rappelé que l’OIAC s’était vu décerner le prix Nobel de la paix et se sont dits fiers d’héberger le siège de cette Organisation importante. Le taux de destruction des armes chimiques de catégorie 1 déclarée a atteint 96%. Rappelant que de telles armes ont été utilisées récemment en Syrie et en Iraq, les Pays-Bas ont souligné qu’ils condamnent l’utilisation des armes chimiques par les États et par les acteurs non étatiques. Les Pays-Bas demandent à toutes les parties de faire en sorte que l’OIAC puisse travailler de manière impartiale.

L’Inde a fait observer que l’OIAC avait relevé des défis complexes, notamment face à l’utilisation d’armes chimiques par des acteurs étatiques et non étatiques, en particulier au Moyen-Orient, en Syrie et en Iraq. Les trois tâches essentielles pour l’avenir sont de parachever le désarmement chimique, de faire respecter les normes d’interdiction des armes chimiques, ce qui implique une universalisation de la Convention et, enfin, de promouvoir l’utilisation pacifique des technologies chimiques et encourager la coopération internationale dans ce domaine, a indiqué l’Inde. La Conférence peut-elle apporter quelque chose en matière de renforcement de la prévention, a demandé la délégation indienne au Directeur général de l’OIAC, rappelant qu’il a notamment été question ici d’un éventuel instrument de prévention du terrorisme chimique.

Israël a déclaré que la Convention sur les armes chimiques incarne l’intolérance de la communauté internationale face à cette arme inhumaine. Israël, pour sa part, a signé la Convention en 1993 ; malheureusement, ces dernières années, nous avons constaté que l’interdiction absolue de ces armes s’érode, comme en témoigne l’utilisation scandaleuse d’armes chimiques par la Syrie, a poursuivi la délégation israélienne. La communauté internationale doit insister auprès de la Syrie pour qu’elle cesse d’utiliser l’arme chimique et que soient traduits en justice les responsables de l’utilisation de ces armes. Depuis l’adoption de la Convention en 1992, de nouvelles menaces et de nouveaux défis se sont matérialisés, notamment celui de l’utilisation d’armes chimiques par des acteurs non étatiques. Daech, par exemple, aurait utilisé du gaz moutarde en Syrie. Il est essentiel que l’OIAC redouble d’efforts pour faire face aux défis qui se posent et empêche des acteurs non étatiques d’utiliser des armes chimiques à l’avenir.

L’Australie a salué le parcours remarquable de l’OIAC dont témoigne le taux de 95% de destruction des armes chimiques déclarées qui a pu être atteint. Nous savons que la Syrie a utilisé des armes chimiques au moins à trois reprises et nous demandons donc au Conseil de sécurité de renouveler le mandat du mécanisme conjoint d’enquête ONU/OIAC, a ajouté la délégation australienne. Nous devons rester vigilants : il reste beaucoup à faire en matière d’universalisation et d’élimination pleine et entière des armes chimiques, a-t-elle ajouté.

La Fédération de Russie a rappelé son initiative visant à préparer une convention internationale sur le terrorisme chimique et biologique. Il serait logique d’assigner cette mission à la Conférence du désarmement. La Convention sur les armes chimiques possède quelques lacunes, car il y avait des événements qu’il n’était pas possible d’anticiper au moment de son adoption, a souligné la délégation russe.

Le Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), M. AHMED ÜZÜMCÜ, a remercié les délégations pour leur soutien indéfectible à la Convention sur les armes chimiques et à la mission conjointe ONU/OIAC en Syrie. Pour ce qui est de la question posée par la délégation indienne, M. Üzümcü a indiqué que les questions liées au terrorisme chimique sont abordées par l’OIAC qui a créé un groupe spécial de réflexion sur ces questions. Les experts juridiques de l’OIAC estiment néanmoins que la Convention reste le cadre idoine pour traiter de ce problème, puisqu’elle mentionne aussi bien les personnes physiques que les personnes morales. Si un jour la communauté internationale décidait de mettre en place d’autres instruments juridiques visant à prévenir le terrorisme chimique ou biologique, l’OIAC – du fait notamment de ses capacités en la matière – devrait être chargée de la tâche de supervision de la mise en œuvre d’un tel nouvel instrument, a ajouté M. Üzümcü.

La Conférence a alors clos son dialogue avec le Directeur général de l’OIAC et brièvement suspendu sa séance.

Sri Lanka, au nom du Groupe des 21, a estimé que la grande priorité pour la Conférence reste le désarmement nucléaire. Tant que subsisteront des armes nucléaires, le risque de leur utilisation et de leur prolifération subsistera, a souligné la délégation sri-lankaise, avant de rappeler l’avis consultatif de la Cour international de justice de juillet 1996. Le Groupe des 21 se félicite de la proclamation officielle d’une zone de paix en Amérique latine à l’occasion du sommet de La Havane de 2014 et espère que cette proclamation sera suivie d’autres proclamations de zones de paix ailleurs dans le monde. Le Groupe des 21 insiste sur l’importance de mesures concrètes visant à mener à un monde exempt d’armes nucléaires, a ensuite insisté la délégation sri-lankaise. Le Groupe des 21 se réjouit de la décision de réunir en 2018 au plus tard une conférence internationale de haut niveau des Nations Unies sur le désarmement nucléaire afin d’examiner les résultats enregistrés dans ce domaine. Il prend acte de l’adoption à New York, le 7 juillet dernier, d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires. Le Groupe des 21 demande en outre à tous les États parties au TNP qui sont dotés d’armes nucléaires de respecter leur engagement au titre de l’Article VI de ce Traité. Il réitère son appel en faveur du lancement de négociations afin de parvenir à un accord sur une convention internationale l’utilisation ou la menace d’utilisation d’armes nucléaires en toutes circonstances, conformément à la résolution 71/75 de l’Assemblée générale. Le Groupe des 21 exprime par ailleurs sa préoccupation face aux doctrines de défense stratégique des États dotés d’armes nucléaires et d’un groupe d’États qui élaborent des raisonnements en faveur de l’utilisation ou de la menace d’utilisation de ces armes. Le Groupe des 21 souligne en outre l’importance de parvenir à une adhésion universelle au traité d’interdiction complète des essais nucléaires. Il insiste en outre sur l’importance de négocier un instrument universel, inconditionnel et juridiquement contraignant visant à assurer les États non dotés d’armes nucléaires contre l’utilisation ou la menace d’utilisation de ces armes.

Le Groupe des 21 fait par ailleurs part de sa grave préoccupation face au manque d’application de la résolution de 1995 visant la création d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient. Le Groupe réaffirme par ailleurs le droit inaliénable de tout État sans discrimination à l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.

La République populaire démocratique de Corée a évoqué les mesures de légitime défense qu’elle a récemment prises en indiquant que la République populaire démocratique de Corée a réalisé avec succès un essai de bombe à hydrogène. Cet essai fait partie des activités normales visant à mettre en place une force nucléaire, a ajouté la République populaire démocratique de Corée, avant de dénoncer les politiques visant à isoler la République populaire démocratique de Corée. Il y a eu des provocations et la péninsule coréenne est sur la brèche d’une guerre nucléaire. La République populaire démocratique de Corée a affirmé avoir dû prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face aux provocations des Etats-Unis. La République populaire démocratique de Corée a ensuite rejeté les sanctions du Conseil de sécurité à son encontre, qui ne servent que d’outils pour mettre en cause la souveraineté du pays. La République populaire démocratique de Corée ne cédera pas un pouce de terrain en matière d’armement nucléaire à moins que la politique agressive et la menace nucléaire des Etats-Unis ne cessent complètement. La République populaire démocratique de Corée possède désormais des armes nucléaires qui servent à la dissuasion et qui peuvent être utilisées à sa discrétion.

La République de Corée a rejeté dans les termes les plus fermes la déclaration de la République populaire démocratique de Corée, affirmant que ce type de déclarations n’est désormais plus entendu par personne car on ne saurait leur accorder le moindre crédit. Le Gouvernement de la République de Corée condamne fermement le dernier essai nucléaire réalisé par la République populaire démocratique de Corée. La République de Corée continuera d’utiliser tous les moyens diplomatiques, y compris via le Conseil de sécurité, pour isoler complètement la République populaire démocratique de Corée qui défie l’ensemble de la communauté internationale. C’est à la République populaire démocratique de Corée de faire son choix : elle doit comprendre que la dénucléarisation est le seul moyen de parvenir à la paix sur la péninsule. La poursuite du programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée ne sera en aucun cas toléré, a conclu la République de Corée.

Le Pérou a condamné l’essai nucléaire mené dimanche dernier par la République populaire démocratique de Corée qui, d’après les experts, sera trois plus puissant que la bombe larguée en 1945 sur Hiroshima. Le Pérou exhorte les parties concernées à négocier dans le cadre des Nations Unies. La communauté internationale se sent concernée dans son ensemble tant les conséquences d’une escalade pourraient être catastrophiques, a insisté la délégation péruvienne.

La Suisse a rappelé avoir officiellement condamné l’essai nucléaire mené dimanche dernier par la République populaire démocratique de Corée, qui viole de multiples solutions du Conseil de sécurité, ajoutant qu’une issue (à la crise de la péninsule coréenne) ne peut être trouvée que dans le cadre d’un processus négocié et diplomatique. La Suisse œuvre activement en faveur de la non-prolifération et du désarmement nucléaires, a rappelé la délégation suisse. La Suisse réitère son appel à la totalité des États qui ne l’ont pas encore fait à signer et ratifier au plus vite le traité d’interdiction des armes nucléaires.

L’Estonie, au nom de l’Union européenne, a condamné l’essai nucléaire mené dimanche dernier par la République populaire démocratique de Corée, qui constitue une violation des obligations internationales de ce pays et constitue une menace grave pour la paix. La République populaire démocratique de Corée est le seul pays à continuer à mener des essais nucléaires en ce XXIème siècle. Le message de l’Union européenne est clair : la République populaire démocratique de Corée doit abandonner de manière claire et vérifiable son programme nucléaire et d’armes de destruction massive. L’Union européenne est convaincue qu’une paix durable peut être atteinte par des moyens pacifiques. Elle est disposée à soutenir un dialogue crédible, en consultation avec les partenaires.

L’Allemagne a condamné le dernier essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée dimanche dernier, qui constitue une violation des résolutions du Conseil de sécurité. L’Allemagne exhorte en outre la République populaire démocratique de Corée à abandonner ses programmes de missiles.

Le Japon a condamné dans les termes les plus fermes le sixième essai nucléaire mené le 3 septembre dernier par la République populaire démocratique de Corée, qui atteste une fois de plus de l’attitude belliqueuse de la République populaire démocratique de Corée. Il s’agit d’un problème non seulement pour la région mais aussi pour l’ensemble de la communauté internationale, a souligné la délégation japonaise. Le Japon demande à la République populaire démocratique de Corée d’appliquer les résolutions du Conseil de sécurité. Alors que l’interdiction des essais nucléaires est déjà devenue une norme internationale de facto, la République populaire démocratique de Corée est le seul pays à continuer de mener des essais nucléaires au XXIème siècle.

L’Irlande a jugé fort préoccupant d’entendre dire que nous sommes au bord du conflit s’agissant de la péninsule coréenne ; mais ce n’est qu’une option et il en est une autre qui est celle de la paix. Nous devons tous en faire davantage, dans le dialogue, afin de dégager un consensus, un espace qui soit commun à tous. Il faut reprendre immédiatement les négociations sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

Le Kazakhstan a condamné dans les termes les plus fermes le dernier essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée. De tels actes violent gravement les résolutions du Conseil de sécurité. Le Kazakhstan est convaincu que les armes nucléaires ne garantissent nullement la sécurité nationale. Dans le contexte de la tension actuelle, il faut poursuivre les efforts communs pour parvenir à geler le programme de la République populaire démocratique de Corée et à dénucléariser la péninsule coréenne – et plus tard le monde entier.

Les États-Unis ont exprimé l’espoir que tous les pays comprennent pleinement la menace qui pèse sur les Etats-Unis, la République de Corée et le Japon et sur le monde entier. Il est clair que le « régime » de Pyongyang ne s’intéresse pas au dialogue et entend poursuivre son programme nucléaire et balistique ; il a mené dimanche dernier son sixième essai nucléaire, demeurant ainsi le seul pays au monde à mener de tels essais en ce XXIème siècle. Il ne faut pas que ce « régime » continue de mettre en péril la paix et la sécurité en Asie du Sud-Est ; il nous faut donc tout faire pour accroître l’isolement économique et diplomatique de ce « régime ». La communauté internationale doit agir dès maintenant, sous peine de mettre en péril la paix et la sécurité que nous avons bâties depuis 70 ans dans cette région du monde, ont conclu les Etats-Unis.

L’Italie a condamné de la manière la plus ferme le sixième essai nucléaire que vient de mener la République populaire démocratique de Corée et qui constitue une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité. Cet essai montre que le traité d’interdiction complète des essais nucléaires doit entrer en vigueur au plus vite.

La Belgique a condamné de la manière la plus ferme le sixième essai nucléaire que vient de mener la République populaire démocratique de Corée en violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité. La République populaire démocratique de Corée s’isole de plus en plus, a déploré la Belgique, appelant le pays à changer de cap et à s’engager progressivement sur la voie d’un pays exempt d’armes nucléaires. La Belgique a indiqué qu’elle entend œuvrer, dans le cadre de la prochaine Assemblée générale, à l’universalisation nécessaire du traité d’interdiction complète des essais nucléaires afin qu’il puisse entrer en vigueur.

La Turquie a déclaré que l’essai de bombe à hydrogène qu’a effectué dimanche dernier la République populaire démocratique de Corée s’est fait au mépris total du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité. La Turquie a appelé la République populaire démocratique de Corée à s’abstenir de tout acte qui pourrait mener à une escalade des tensions dans la région.

La Finlande a condamné fermement l’essai nucléaire mené le 3 septembre par la République populaire démocratique de Corée – un acte dangereux et irresponsable qui ne peut que contribuer à aggraver les tensions dans la région. Les multiples provocations de la République populaire démocratique de Corée montrent qu’elle méprise totalement les appels de la communauté internationale. La désescalade est nécessaire et c’est Pyongyang qui doit être à l’initiative de cette désescalade, a affirmé la Finlande. Il est grand temps que la République populaire démocratique de Corée revoie sa stratégie et mette un terme à son comportement indéfendable.

L’Argentine a énergiquement condamné le nouvel essai auquel vient de procéder la République populaire démocratique de Corée. Cet essai isole encore plus la République populaire démocratique de Corée de la communauté internationale. Les événements sur la péninsule coréenne sont aujourd’hui le plus grand défi lancé au régime de non-prolifération, a souligné la délégation argentine, avant de plaider pour des efforts accrus visant à obliger la République populaire démocratique de Corée à respecter les résolutions du Conseil de sécurité.

La Chine a donné lecture de la déclaration faite par le Gouvernement chinois suite à l’essai nucléaire mené le 3 septembre dernier par la République populaire démocratique de Corée, exposant sa condamnation très ferme de cet essai. L’attitude ferme de la Chine vise à parvenir à la dénucléarisation de la péninsule coréenne. La Chine engage la République populaire démocratique de Corée à respecter les résolutions du Conseil de sécurité et à mettre un terme à ses actions incorrectes.

La France a déclaré que la « Corée du Nord » a franchi avant-hier un seuil majeur dans l’escalade en procédant à un sixième essai nucléaire. La délégation française a souligné que la France, par la voix de ses plus hautes autorités, a condamné avec la plus grande vigueur cet événement. La France a ensuite lancé un appel à la lucidité et à la fermeté de la communauté internationale, avec un profond sentiment de gravité ; la menace n’est plus seulement régionale mais mondiale, a-t-elle déclaré. La France a appelé à une réaction rapide, ferme et unie du Conseil de sécurité et de la communauté internationale fondée sur l’adoption rapide de nouvelles sanctions par le Conseil de sécurité, sur la mise en œuvre très stricte de celles existantes et sur l’adoption de mesures additionnelles par l’Union européenne. La France a toujours soutenu le dialogue mais la « Corée du Nord » n’a pas donné le moindre signe, ni le moindre gage, de son éventuelle volonté de négocier sur ses activités nucléaires et balistiques. Nous ne devons pas transiger : la « Corée du Nord » devra abandonner son programme nucléaire et balistique, de manière complète, vérifiable et irréversible, a insisté la France. Une réponse collective ferme est la condition de l’efficacité, a-t-elle déclaré. La « Corée du Nord » devra assumer les conséquences de son entêtement acharné, a conclu la France.

La Fédération de Russie a rappelé la déclaration ferme publiée le 3 septembre dernier par le Ministère russe des affaires étrangères faisant part de sa profonde préoccupation face à l’essai nucléaire mené ce jour-là par la République populaire démocratique de Corée. Vu les circonstances, il est indispensable de conserver son sang-froid et la Fédération de Russie appelle toutes les parties intéressées à revenir sans tarder au dialogue et aux négociations, seul moyen de parvenir à une solution globale de la problématique coréenne, y compris la problématique nucléaire.

Le Royaume-Uni a rappelé que la « Corée du Nord » est le seul pays à procéder à des essais nucléaires en ce XXIème siècle. L’essai nucléaire de dimanche dernier, combiné avec les lancements de missiles antérieurs, constitue une menace pour la paix et la sécurité régionales et mondiales. Grâce aux sanctions décrétées à son encontre, il est de plus en plus difficile pour Pyongyang d’obtenir les devises nécessaires pour poursuivre ses programmes – des programmes que Pyongyang place au-dessus du bien-être de sa population, a souligné la délégation britannique.

L’Ukraine a condamné sans appel le nouvel essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée, qui constitue une violation des normes internationales de non-prolifération et d’interdiction des essais nucléaires. L’attitude de la « Corée du Nord » est une provocation intolérable et l’Ukraine demande à Pyongyang de s’abstenir de toute démonstration de force et à revenir au dialogue. L’Ukraine a indiqué avoir demandé au Conseil de sécurité d’entreprendre une enquête pour voir si Pyongyang avait bénéficié d’une aide extérieure.

Le Canada a rappelé que son Premier Ministre, M. Justin Trudeau, avait condamné sans appel l’essai nucléaire mené dimanche dernier par la République populaire démocratique de Corée. Il faut que Pyongyang abandonne sa ligne de conduite actuelle et reprenne la voie du dialogue. Il faut que le Conseil de sécurité prenne de nouvelles mesures pour freiner efficacement les efforts de coopération de la « Corée du Nord ».

Le Pakistan a donné lecture d’une déclaration faite par le Ministre pakistanais des affaires étrangères le 3 septembre dernier condamnant l’essai nucléaire mené à bien ce jour-là par la République populaire démocratique de Corée. Le Pakistan exhorte toutes les parties à revenir à la table des négociations pour résoudre ce problème.

Le Chili a lui aussi donné lecture d’une déclaration faite par les plus hautes autorités du pays et condamnant le dernier essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée, qui contrevient au droit international et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Le Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée doit s’abstenir d’effectuer d’autres explosions et respecter les normes du droit international, en respectant son statut d’État non doté d’armes nucléaires en vertu du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Le Chili regrette le ton défiant de la déclaration faite ce matin par la République populaire démocratique de Corée et réitère sa solidarité avec la République de Corée et le Japon face à la menace qui pèse sur eux.

L’Australie a dénoncé la grave escalade que constitue l’essai nucléaire mené le 3 septembre dernier par la « Corée du Nord ». Le Conseil de sécurité s’est réuni suite à cet essai, montrant que la « Corée du Nord » est totalement isolée. L’Australie exhorte la « Corée du Nord » à changer d’attitude ; tous les pays doivent respecter les résolutions du Conseil de sécurité.

Israël a joint sa voix à tous ceux qui condamnent le dernier essai mené par la République populaire démocratique de Corée et a donné lecture du texte publié par Israël suite à cet essai. Seule une volonté internationale exemplaire empêchera d’autres États de suivre la même voix que la République populaire démocratique de Corée.

La Bulgarie a condamné l’essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée le 3 septembre dernier. Elle a exhorté la République populaire démocratique de Corée à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique et à s’engager dans un dialogue avec la communauté internationale.

La Suède a rappelé que les actes de la République populaire démocratique de Corée menacent la paix et la sécurité internationales. Il est plus important que jamais de prendre des mesures pour réduire les tensions.

Les Pays-Bas ont condamné le sixième essai nucléaire mené dimanche dernier par la République populaire démocratique de Corée. Les essais nucléaires sont inacceptables et, tout comme les tirs de missiles balistiques de cette même République populaire démocratique de Corée, doivent cesser sans délai.

La Malaisie a condamné le dernier essai nucléaire mené dimanche 3 septembre par la République populaire démocratique de Corée ; il s’agit d’une grave menace qui ne peut qu’accroître la tension sur la péninsule coréenne. La Malaisie exhorte la République populaire démocratique de Corée à respecter ses obligations internationales.

Le Mexique a donné lecture du texte publié le 3 septembre dernier par le Gouvernement mexicain et condamnant le sixième essai nucléaire mené ce jour-là par la « Corée du Nord ». De tels essais nucléaires sont inacceptables ; ils constituent une menace à la paix et à la sécurité internationales et une violation de multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies depuis 2006, en particulier.

Le Brésil a donné lecture du texte publié par le Gouvernement brésilien et condamnant l’essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée le 3 septembre dernier. Le Brésil exhorte le Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée à respecter pleinement les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Le Brésil a souligné que le problème ne pourra être résolu que par un dialogue impliquant toutes les parties intéressées.

La Slovaquie a condamné les essais nucléaires menés par la République populaire démocratique de Corée, dont le dernier, le 3 septembre 2017. La Slovaquie est favorable à toute initiative qui vise à prévenir les tensions et à promouvoir un dialogue en faveur d’une solution pacifique sur la péninsule coréenne.

La Lettonie a donné lecture d’une déclaration faite par le Ministre letton des affaires étrangères le 3 septembre dernier, dans laquelle celui-ci faisait part de sa vive préoccupation face au dernier essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée. La Lettonie condamne très fermement les actions irresponsables et provocantes de la République populaire démocratique de Corée, lancement de missiles balistiques et essais nucléaires inclus. Il faut que la Chine continue à faire pression sur la République populaire démocratique de Corée afin de l’amener à reprendre le dialogue avec la communauté internationale, a notamment souligné la Lettonie.

L’Inde a donné lecture d’une déclaration à la presse faite par son Ministère des affaires étrangères condamnant l’essai nucléaire mené dimanche dernier par la République populaire démocratique de Corée. L’Inde lance un appel à la République populaire démocratique de Corée afin qu’elle s’abstienne de tels actes, qui sont hostiles à la paix et la sécurité internationales.

L’Afrique du Sud a condamné sans équivoque le sixième essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée le 3 septembre dernier et considère qu’il s’agit d’une violation directe et flagrante des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Il n’y a pas de solution militaire : seul le dialogue permettra de trouver une solution durable à la situation sur la péninsule coréenne. L’Afrique du Sud lance un appel à tous les États dotés d’armes nucléaires afin qu’ils respectent leur obligation de parvenir à instaurer un monde exempt d’armes nucléaires.

La République populaire démocratique de Corée a rappelé que les États-Unis sont le principal coupable exerçant une menace nucléaire contre la République populaire démocratique de Corée ; ils sont le seul pays a déjà avoir infligé une catastrophe nucléaire à l’humanité en utilisant une arme atomique. Si les États-Unis n’avaient pas eu recours à la menace nucléaire contre la République populaire démocratique de Corée, cette dernière ne déploierait pas tant d’efforts pour s’en prémunir. Il faut que chacun comprenne bien les causes réelles de la crise nucléaire sur la péninsule coréenne avant de critiquer les mesures de légitime défense prises par la République populaire démocratique de Corée.

L’Autriche a condamné avec la plus grande fermeté le dernier essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée, que le Ministre autrichien des affaires étrangères a qualifié d’acte inconsidéré dans une situation de tension internationale. L’Autriche est disposée à soutenir toute action décidée par les Nations Unies. Elle lance un appel à tous les États qui ne l’ont pas encore faite afin qu’ils ratifient le traité d’interdiction complète des essais nucléaires, de manière à ce que cet instrument puisse entrer en vigueur. L’Autriche enjoint également tous les États à signer et ratifier le traité d’interdiction des armes nucléaires.

Les États-Unis ont souligné que le traité d’interdiction des armes nucléaires ne fera rien, en l’occurrence, concernant les questions ici examinées, car il ne tient pas compte du monde réel. C’est la « Corée du Nord » qui est le criminel nucléaire, poursuivant un programme nucléaire en violation des résolutions du Conseil de sécurité qui constituent des sources du droit international, ont rappelé les États-Unis.

La Pologne a condamné la poursuite par la République populaire démocratique de Corée de ses programmes nucléaire et balistique et plus particulièrement le sixième essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée le 3 septembre dernier.

La République de Corée a fait observer que lorsque tout le monde dit que le ciel est bleu et qu’une seule personne dit que tel n’est pas le cas, on n’est pas face à de l’arrogance, mais face à une illusion ; penser autrement équivaudrait à reconnaître la prolifération. Chacun sait que la cause profonde du problème est le programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée et rien d’autre.

La République populaire démocratique de Corée a appelé les États-Unis, s’ils veulent faire un don à la paix, à cesser les grandes manœuvres militaires conjointes qu’ils mènent sur la péninsule coréenne.



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