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LE COMITÉ DES DISPARITIONS FORCÉES TIENT DES RÉUNIONS AVEC DES ÉTATS PARTIES ET DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES

Compte rendu de séance

Le Comité des disparitions forcées, qui tient cette semaine à Genève sa première session, s’est réuni aujourd'hui avec les États parties à la Convention ainsi qu’avec des représentants d’organisations non gouvernementales.

Le Président du Comité, M. Emmanuel Decaux, a souligné l'importance de cette séance pour le Comité. Il a rappelé que les États parties devaient présenter leurs rapports initiaux d'ici deux ans et a exprimé l'espoir que ces rapports seront soumis aussi rapidement que possible afin de permettre au Comité de se mettre au travail. À l'heure actuelle, la Convention compte 30 États parties et 60 signataires qui, ensemble, représentent moins de la moitié des membres de l'ONU; il faut donc s'efforcer de parvenir à une ratification universelle de la Convention. La Convention et la question des disparitions forcées concernent toutes les parties du monde, a souligné M. Decaux. Le Président a également rappelé que le Comité ne pouvait examiner que les cas de disparitions forcées qui ont eu lieu depuis l'entrée en vigueur de la Convention.

Les membres du Comité se sont présentés aux représentants d'États parties, qui ont à leur tour fait part des efforts qu'ils mènent au plan national pour lutter contre les disparitions forcées et ont affirmé leur engagement à mettre fin à de tels crimes dans leur pays et au niveau international, et à mettre en œuvre leurs obligations en vertu de la Convention.

Ont participé aux échanges les représentants de l'Argentine, du Burkina Faso, de l'Espagne, du Japon et du Chili.

Le Comité a ensuite tenu un débat avec des représentants d'organisations non gouvernementales qui ont en particulier déclaré que le début des travaux du Comité était une nouvelle source d'espoir pour des milliers de familles de personnes disparues. Ils ont exprimé l'espoir que le Comité disposerait des ressources nécessaires à l'accomplissement de ses tâches et qu'il d'établira une coopération étroite avec le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires, ainsi qu'avec la société civile.

Le organisations non gouvernementales suivantes ont pris la parole: Coalition internationale contre les disparitions forcées, Amnesty International, World Sindhi Congress,
Service international pour les droits de l'homme, Fédération latino-américaine des organisations de familles de détenus-disparus (FEDEFAM) et l'Institut pour les médias et la gouvernance mondiale.


Cette première session du Comité des disparitions forcées, dont les travaux sont principalement consacrés à l'examen du règlement intérieur et des méthodes de travail, prendra fin demain.


Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

CED11/003F