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TRADUCTION ET EDITION

Translator

Les professionnels et professionnelles des langues de l’ONU Genève contribuent activement au processus intergouvernemental. Ils facilitent la communication écrite entre les parties prenantes, mettant au service des échanges une connaissance des langues, une compréhension de questions complexes et une maîtrise d’outils divers qui leur permettent de produire des documents de qualité.

Les éditeurs et les correcteurs d’épreuves veillent à ce que les documents des organes délibérants et diverses publications, souvent complexes et politiquement sensibles, soient conformes aux normes rédactionnelles de l’ONU. Dans des délais serrés, les éditeurs font en sorte que les textes soient corrects, clairs, cohérents, logiques, compréhensibles pour un public international et plus aisés à traduire. Ils veillent à ce que la terminologie fixée soit bien utilisée et à ce que le ton et le registre soient appropriés.

Les traducteurs transposent dans leur langue principale des informations rédigées dans une autre langue. Vu la grande diversité des sujets traités à l’ONU Genève, qui vont des droits de l’homme à la codification du droit international et à la statistique en passant par les changements climatiques, ils font sans cesse appel à leur curiosité intellectuelle, à leur esprit d’analyse et à diverses techniques de recherche, tout en s’appuyant sur leur culture générale et leur maîtrise de plusieurs langues, pour produire des traductions fidèles, sur le fond et sur la forme, à l’intention de l’auteur. Avec l’aide de leurs collègues freelance, les quelque 170 traducteurs permanents de l’ONU Genève traduisent environ 80 millions de mots par an. Appuyés par des terminologues, ils produisent aussi de la terminologie touchant tous les domaines traités à l’ONU Genève, qu’ils mettent à la disposition de leurs collègues, d’autres professionnels des langues, des États Membres et du public.

Les rédacteurs de comptes rendus analytiques de la Section anglaise de traduction appuient les travaux de clients tels que les organes chargés des droits de l’homme basés à Genève, le Conseil des droits de l’homme, les organes qui s’occupent du désarmement et la Commission du droit international. Travaillant à partir de toutes les langues officielles, ils produisent des comptes rendus fidèles et permanents des débats de certaines réunions tenues à Genève.

Interprétation

Les services d’interprétation de l’ONU à Genève comprennent les six langues officielles des Nations Unies à savoir l’arabe, le chinois, l’anglais, le français, le russe et l’espagnol ainsi que la langue des signes internationale. Le Service d’interprétation compte une centaine d’interprètes qui assurent chaque année l’interprétation simultanée de quelque 2700 réunions des Conférences et organes des Nations Unies à Genève et hors siège.

Un interprète de conférence est un professionnel, expert des langues et de la communication, qui travaille dans des réunions multilingues et restitue simultanément avec naturel et fluidité, un message d’une langue vers une autre en adoptant le style, le ton et la conviction de l’orateur. Afin de restituer fidèlement pas seulement les mots mais aussi l’esprit de ce qui est dit, il est important que les interprètes puissent être en prise directe avec ce qui se passe en salle et puissent bien voir l’intervenant.

Le travail de l’interprète de conférence consiste en une performance intellectuelle dont le produit est oral. Il diffère de la traduction écrite et requiert des qualifications et une formation distincte. Le travail de l’interprète est soumis en permanence au regard extérieur immédiat, et il n’a pas la possibilité de réviser ou faire contrôler sa prestation avant de la rendre. 

L’aptitude à interpréter n’est pas donnée à tout le monde. Il faut pouvoir simultanément : écouter l’orateur, comprendre le message et le transposer dans une autre langue, le restituer oralement à l’auditoire, contrôler ses propos pour assurer la précision et l’élégance de l’interprétation, tout en s’imprégnant de la suite du discours. Travaillant sous pression constante, l’interprète doit exercer une très grande concentration pour continuellement trouver les mots justes en une fraction de seconde. Il est appelé à aborder une très grande variété de sujets qu’il doit maîtriser et doit pouvoir assimiler une gamme étendue de terminologie spécialisée.  

Les participants aux conférences internationales non seulement ne parlent pas la même langue, mais viennent également de contextes et de cultures différentes, ainsi les interprètes jettent-ils des ponts entre les cultures et différentes façons de concevoir et de penser le monde. 

Adapté du site de l’AIIC et du SCIC

Pour en savoir plus, voir l’article de UN TODAY, Septembre 2022, sur les interprètes à l’ONU.

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