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Le désarmement et la non-prolifération demeurent des outils indispensables pour créer un environnement de sécurité propice au développement humain, comme le prévoit la Charte des Nations Unies. L'ONU Genève est un lieu central de la diplomatie internationale dans ce domaine. Elle abrite la Conférence du désarmement, forum de négociation des États membres sur les efforts de désarmement.
L'ONU Genève soutient également, par l'intermédiaire du Bureau des affaires de désarmement de Genève , toute une série d'accords multilatéraux sur le désarmement et de conférences liées au désarmement. En outre, le bureau de Genève accueille des chercheurs des États Membres afin de renforcer les connaissances sur le désarmement au sein des gouvernements nationaux.
La Conférence du désarmement
La Conférence du désarmement a été créée en 1979 en tant qu'instance multilatérale unique de négociation sur le désarmement au sein de la communauté internationale. L'actuelle Directrice générale de l'ONU à Genève, Tatiana Valovaya, est également Secrétaire générale de la Conférence du désarmement ainsi que Représentante personnelle du Secrétaire général de l'ONU auprès de la Conférence.
Lors de leurs réunions, qui ont lieu trois fois par an, les 65 États membres de la Conférence se concentrent actuellement sur les sujets suivants :
- cessation de la course aux armements nucléaires et désarmement nucléaire
- prévention de la guerre nucléaire, y compris toutes les questions connexes
- Prévention d'une course aux armements dans l'espace
- des accords internationaux efficaces pour garantir les États non dotés d’armes nucléaires contre l’emploi ou la menace d’emploi d’armes nucléaires
- nouveaux types d’armes de destruction massive et nouveaux systèmes de telles armes ; armes radiologiques
- programme global de désarmement
- transparence dans le domaine de l'armement
Conventions et traités basés à Genève
La Convention sur les mines antipersonnel (CCMP) est le traité qui interdit, pour des raisons humanitaires, l'emploi, la mise au point, la production, le stockage, la conservation ou le transfert de mines antipersonnel. Elle vise ainsi à mettre un terme aux souffrances et aux pertes en vies humaines causées par les mines antipersonnel, qui tuent ou mutilent chaque année des milliers de civils innocents, entravent le développement économique et la reconstruction, et empêchent le rapatriement des réfugiés et des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays.
La Convention sur les armes biologiques (CAB) , premier traité multilatéral de désarmement interdisant la production et l'utilisation d'une catégorie entière d'armes, est le fruit d'efforts prolongés de la communauté internationale. Toutes les réunions de la CAB se tiennent à Genève et sont organisées par l'Unité d'appui à la mise en œuvre de la CAB, qui relève du Bureau des affaires de désarmement de Genève.
La Convention sur les armes à sous-munitions a été conclue par la Conférence diplomatique de Dublin en 2008. Les tâches accomplies par le Secrétaire général de l'ONU sont prescrites par la Convention et les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale. Il s'agit notamment de la collecte et de la diffusion des rapports nationaux de transparence, de la facilitation de la clarification du respect des dispositions et de la convocation des réunions des États parties et des conférences d'examen.
La Convention sur certaines armes classiques (CCAC) est un instrument clé du droit international humanitaire et, avec ses cinq protocoles, vise à interdire ou à restreindre l’utilisation de certains types d’armes qui ont des effets indiscriminés sur les civils ou causent des souffrances inutiles aux combattants. Depuis 2016, un groupe d’experts gouvernementaux (GGE) de la CCAC examine les éventuels défis posés par les nouvelles technologies dans le domaine des systèmes d’armes létaux autonomes (SALA). Les réunions de la CCAC se tiennent à Genève et sont organisées par l’Unité d’appui à la mise en œuvre de la CCAC du Bureau des affaires de désarmement de Genève.
Dans le domaine des armes légères et de petit calibre (ALPC) et du Traité sur le commerce des armes (TCA) , la Branche de Genève assure à la fois la liaison avec le Bureau des affaires de désarmement à New York ainsi qu'avec les organisations non gouvernementales et internationales basées à Genève, et représente le Bureau lors des réunions connexes tenues à Genève.
L’ONU Genève accueille également d’autres réunions liées aux instruments de désarmement, telles que les sessions du Conseil consultatif pour les questions de désarmement , le Comité préparatoire des conférences d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) , des groupes d’experts et des séminaires.
Recherche sur le désarmement
La base de connaissances interne de l’ONU sur les questions de désarmement est en grande partie constituée par l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR), basé à Genève :
- Comment utiliser l’énergie nucléaire tout en réduisant le risque d’utilisation d’armes nucléaires ?
- Quel rôle joue l’intelligence artificielle dans les conflits et les guerres, quel rôle pourrait-elle potentiellement jouer dans le désarmement ?
- Quelles sont les implications en matière de sécurité liées à notre exploration et à notre utilisation croissantes de l’espace ?
Toutes ces questions sont abordées par l’équipe de chercheurs de l’UNIDIR. Les résultats sont publiés et partagés avec les États membres et d’autres parties prenantes lors de sessions de formation et de conférences mondiales.
Contacter UNODA Genève
Bureau des affaires de désarmement Secrétariat de la Conférence du désarmement
Tél. : +41 22 917 22 81
Courriel : unoda-geneva@un.org
Organisations travaillant sur le désarmement
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