« Aucune hausse de radiation après les frappes américaines en Iran » confirme l’AIEA appelant à un cessez-le-feu urgent
Le Directeur général de l’AIEA a précisé que cette information avait été communiquée par les autorités réglementaires iraniennes.
« À l'heure actuelle, nous ne nous attendons pas à ce qu'il y ait des conséquences sanitaires pour les personnes ou l'environnement en dehors des sites ciblés », a déclaré Rafael Mariano Grossi.
« Nous continuerons à surveiller et à évaluer la situation en Iran et nous fournirons des mises à jour dès que nous disposerons d'informations supplémentaires ».
Risque des contaminations radiologiques et chimiques
Ces frappes, qui ont également visé les installations d’Esfahan et de Natanz, soulèvent cependant des préoccupations concernant une possible contamination interne aux sites, notamment en raison de la présence d’uranium enrichi à différents niveaux, précise l’AIEA.
Ce matériau nucléaire pourrait provoquer des contaminations radiologiques et chimiques à l’intérieur des installations touchées, bien que ces effets ne semblent pas s’être étendus à l’extérieur.
Réunion d’urgence convoquée
Face à la situation, le chef de l’AIEA a annoncé la tenue d’une session extraordinaire du Conseil des gouverneurs lundi 23 juin.
« Compte tenu de la gravité croissante de la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires, le conseil des gouverneurs se réunira demain en session extraordinaire, au cours de laquelle je prendrai la parole », a-t-il indiqué.
Réitérant sa position exprimée devant le Conseil de sécurité des Nations Unies vendredi, Grossi a rappelé que « les installations nucléaires ne devraient jamais être attaquées », appelant une nouvelle fois à la retenue militaire et à « des efforts indispensables en vue d'une solution diplomatique ».
L’AIEA demande un cessez-le-feu pour reprendre ses inspections
Le directeur général a rappelé l'importance d'un échange continu et opportun d'informations avec l'Iran sur les questions liées à la sûreté, à la sécurité et aux garanties nucléaires.
Il a souligné l’importance d’un cessez-le-feu immédiat pour permettre à l’agence onusienne de reprendre ses inspections en Iran, essentielles au suivi international du programme nucléaire du pays.
« Il est nécessaire que les hostilités cessent afin que l’AIEA puisse reprendre son travail d'inspection vital dans le pays, y compris la vérification nécessaire de son stock d'uranium hautement enrichi », a insisté Rafael Mariano Grossi.