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A black and white photography of the League of Nations Council: Three rows of delegate are gathered around a large table, all looking towards the camera.

The history of the League of Nations can be examined from different perspectives, and it is sometimes divided schematically into three periods. The first is associated with the formative years of the League. This period was marked by political tensions and divergences between great powers on the role of the organization after the United States’ defection.

The second period covers the second half of the 1920s and is marked by a form of optimism. Finally, the League seemed able to meet the hopes and expectations generated by its creation. The adhesion of Germany in 1926 and the increasing participation of dignitaries at the meetings held in Geneva reflected the central role of the League on the international stage. The spirit of cooperation that marked this period is often associated with the “Spirit of Geneva”.

The third period of the history of the League of Nations was triggered by the growing political and social tensions of the 1930s which followed the collapse of the Wall Street stock market in October 1929. Fear and mistrust replaced the spirit of cooperation of the earlier years. The League failed to intervene following the occupation of Manchuria in 1931 and the invasion of Abyssinia (Ethiopia) by Italy in 1935. This not only affected the political credibility of the League, but also marked the collapse of the collective security system.

In 1933, Nazi Germany withdrew from the League. This, and the failure of the World Disarmament Conference (1932-1934), significantly weakened the League. The organization was unable to contain the deterioration of the international system that led to the outbreak of the Second World War.

LES SUCCÈS

Cette vision schématique de l'histoire de la Société peut être nuancée. Sur le plan politique, la Société a traité de nombreuses questions au cours des années 1920, parfois avec succès. Cela a été le cas du différend des îles d’Åland en 1921 et de l'incident de la frontière gréco-bulgare en 1925. Cependant, d'autres épisodes ont mis en évidence les limites de la SdN pour régler les différends dans lesquels les intérêts d'une grande puissance étaient directement impliqués, comme pour le différend concernant Vilna en 1921 ou l'incident de Corfou en 1923.

Malgré les tensions politiques, la Société a contribué au règlement de différends pendant années 1930, comme celui de Leticia en 1934. La même année, le Conseil a également réussi à apaiser les tensions entre Budapest et Belgrade après l'assassinat du roi Alexandre Ier de Yougoslavie. En 1939, la Société des Nations a supervisé l'évacuation des combattants étrangers d'Espagne.

La coopération technique

La Société des Nations a obtenu des succès significatifs dans les domaines d'activités techniques. De nombreux progrès ont été réalisés grâce à des conférences internationales organisées sous les auspices de la SdN, auxquelles ont participé à la fois des États membres et non membres. En 1921, la Conférence de Barcelone a abouti à des conventions sur la liberté de transit et les voies navigables internationales. En 1922, une conférence intergouvernementale organisée par le premier haut-commissaire pour les réfugiés, Fridjoft Nansen, a adopté le « Passeport Nansen ». Ce document, délivré aux réfugiés apatrides, marque le début de la protection internationale des réfugiés. En 1924, l'Assemblée a adopté la Déclaration des droits de l'enfant, le premier document reconnaissant au niveau international les droits des enfants. La Convention sur l'esclavage de 1926 est signée à Genève pour lutter contre l'esclavage et la traite des esclaves. Avec la Convention internationale de 1936 concernant l'utilisation de la radiodiffusion au service de la paix, les États signataires ont accepté de veiller à ce que les transmissions des stations situées sur leur territoire n'incitent pas à la guerre.

Bien que les activités de la Société dans le domaine du contrôle des armements aient souvent été éclipsées par l'échec de la Conférence mondiale du désarmement de 1932, le « Protocole de Genève de 1925 » interdisant l'utilisation d'armes chimiques et bactériologiques en temps de guerre est considéré comme un succès important. Il est toujours en vigueur aujourd'hui.

De 1920 à 1935, la SdN a administré le Territoire de la Sarre. C'était la première fois qu'un territoire était administré par une organisation internationale. En 1935, une force internationale a été déployée en Sarre pour garantir l'ordre pendant la tenue du plébiscite sur le statut du territoire.

Dans certains cas, la Société a fourni une assistance directe aux États, par exemple pour la reconstruction de leur système financier ou la réorganisation des administrations nationales de santé publique. Malgré la crise économique des années 1930 et la marginalisation politique de la Société, ses organisations subsidiaires ont poursuivi leurs activités et obtenu des succès notables. En 1939, 60% du budget de la Société était alloué aux fonctions techniques.