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Le Conseil des droits de l’homme achève son débat général sur l’assistance technique et le renforcement des capacités

Compte rendu de séance

 

 

Le Conseil des droits de l’homme a achevé, en début de matinée, son débat général sur l’assistance technique et le renforcement des capacités (point 10 de l’ordre du jour), en entendant les déclarations d’une cinquantaine d’intervenants*, dont bon nombre ont appelé l’ensemble des pays à coopérer avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme.

Certains ont rappelé que l’assistance technique et le renforcement des capacités devaient se faire à la demande de l’Etat concerné et en prenant en compte ses besoins spécifiques. Il a été demandé que soient respectés les principes de non-ingérence [dans les affaires intérieures des États] et de non-politisation dans le cadre de ce point de l’ordre du jour.

Certaines délégations ont souligné le rôle principal qui incombe aux États pour faire face à la pandémie de COVID-19, tout en insistant sur l’importance de la coopération internationale pour que les groupes les plus vulnérables puissent ne pas être les laissés-pour-compte de cette crise.

Plusieurs délégations ont dénoncé les situations dans les zones occupées par la Fédération de Russie en Ukraine et en Géorgie et ont appelé à permettre l’accès à ces régions par des observateurs internationaux. Le Gouvernement ukrainien doit également assurer des enquêtes sur les violations des droits de l’homme commises sur son territoire, a-t-il été affirmé.

Une délégation a salué la coopération de l’Afghanistan avec le Haut-Commissariat et les améliorations apportées dans ce pays dans le domaine des droits de l’homme. Plusieurs intervenants ont déploré le nombre de victimes parmi les civils en raison du conflit et ont appelé à inclure l’ensemble de la population afghane, notamment les femmes, dans les pourparlers de paix.

Plusieurs organisations non gouvernementales ont en outre dénoncé les violations de droits de l’homme commises dans différentes régions du monde, notamment dans le cadre de conflits.

Suite à ce débat, les pays suivants ont exercé leur droit de réponse : Fédération de Russie, Cambodge, Ukraine, Philippines et Géorgie.

Le Conseil poursuivait ses travaux aujourd’hui en se penchant sur les projets de résolution dont il est saisi pour cette 46ème session, qui doit s’achever demain.

*Liste des intervenants : Angola (au nom de la communauté de la langue portugaise), Iran, Lituanie, Égypte, Thaïlande, Algérie, Azerbaïdjan, Costa Rica, Lettonie, Botswana, Éthiopie, Géorgie, Timor-Leste, Cambodge, Vanuatu, Soudan du Sud, Tunisie, Turquie, Maroc, UNDCO, États-Unis, République de Moldova, Commission indépendante des droits de l’homme de l’Afghanistan,Make Mothers Matter,Elizka Relief Foundation, Synergie féminine pour la paix et le développement durable, The Charitable Institute for Protecting Social Victims,The Next Century Foundation, Association lesbienne et gay internationale, Amnesty International, Dominicains pour justice et paix, Zéro pauvre A,International Council Supporting Fair Trial and Human Rights,Human Rights Watch, Global Institute for Water, Environment and Health, Organisation internationale pour les pays les moins avancés (OIPMA),Iran Autism Association,Charitable Institute for Protecting Social VictimsGeo Expertise association, Association des étudiants tamouls de France, Center for Africa Development and ProgressIranian Thalassemia SocietyABC Tamil Oli, Le Pont, American Association of Jurists, Association culturelle des Tamouls en France, Action of Human Mouvement, et International Council of Russian Compatriots.

 

HRC21.053F

 

 

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